Dans un message sur le site du groupe, le directeur général d'Amazon Andy Jassy a indiqué qu'Amazon, qui avait déjà annoncé quelque 10'000 suppressions d'emplois en novembre dernier, a révisé son estimation à la hausse et "prévoit de supprimer un peu plus de 18'000 postes".
Sans indiquer la répartition de ces suppressions d'emplois, le dirigeant précise avoir décidé d'annoncer ces nouvelles "rapidement" parce qu'elles ont été "fuitées" par un employé.
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Engagement massif pendant la crise sanitaire
"L'examen de notre planification annuelle (....) a été plus difficile cette année compte tenu de l'incertitude économique et du fait que nous avons embauché massivement au cours des dernières années", dit encore Amazon.
Le groupe de distribution a en effet embauché à tour de bras pendant la pandémie pour répondre à l'explosion de la demande, doublant ainsi son personnel mondial entre début 2020 et début 2022.
Le groupe comptait fin septembre 1,54 million d'employés dans le monde, sans inclure les travailleurs saisonniers recrutés en période d'activité accrue, notamment pendant les fêtes de fin d'année.
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Baisse de 9% du bénéfice net
"Amazon a résisté à des économies incertaines et difficiles dans le passé, et nous continuerons à le faire", assure le patron du groupe américain. Ce plan de suppressions d'emplois est le plus important parmi les récentes annonces de réductions d'effectifs qui touchent le secteur de la technologie aux Etats-Unis.
C'est aussi la réduction de personnel la plus massive dans l'histoire de l'entreprise de Seattle. Amazon a vu son bénéfice net baisser de 9% sur un an au troisième trimestre.
Suppression de postes chez les géants de la Silicon Valley
Dans le secteur de la tech, les grandes plateformes au modèle économique fondé sur la publicité font face aux coupes budgétaires des annonceurs, qui réduisent leurs dépenses face à l'inflation et à la hausse des taux d'intérêt.
Meta, la maison mère de Facebook, a annoncé en novembre la suppression de 11'000 emplois, soit environ 13% de ses effectifs. Fin août, Snapchat a supprimé environ 20% de ses effectifs, soit plus de 1200 employés. Twitter, racheté en octobre par Elon Musk, a pour sa part congédié environ la moitié de ses 7500 salariés.
Dernier en date, le groupe informatique américain Salesforce, spécialisé dans les solutions de gestion et dans le cloud, a annoncé mercredi se séparer d'environ 10% de ses salariés, soit un peu moins de 8000 postes.
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afp/hkr