Le Nutriscore est un calcul de points, obtenus via un algorithme qui prend en considération plusieurs critères en lien avec leurs effets sur la santé. "Dans les points jugés positivement, il y a la présence de légumes, de fruits, de certains acides gras essentiels, de fibres et de protéines. Et dans les éléments jugés défavorablement, il y a la grande présence de sel, du sucre, d'acides gras saturés, ou si l'aliment a une grande densité énergétique", explique Johanie Sulliger, diététicienne au CHUV et indépendante à Lausanne, dans Le Point J.
En revanche, le Nutriscore ne prend pas du tout en considération "les vitamines, les minéraux ou le degré de transformation. Vous pouvez donc avoir un aliment qui est très bien noté, mais que les sociétés de nutrition, en Suisse ou à l'étranger, ne conseillent pas de consommer fréquemment".
Le Nutriscore n'est pas un gage d'équilibre alimentaire.
Pour Johanie Sulliger, le Nutriscore "permet de comparer deux produits de la même catégorie. Par exemple deux yogourts. Vous pouvez imaginer que dans le mieux noté, il y aura moins de sucre, ou un autre avantage. Mais cela ne signifie pas qu'il est bon pour votre santé".
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Les industries peuvent-elles jouer avec les recettes pour améliorer leur Nutriscore ? Comment utiliser cette échelle malgré ses imperfections?
Jessica Vial et l'équipe du Point J