La part variable du directeur général de Novartis a souffert avec un effet retard du tassement des ventes attribué à la pandémie de Covid-19 en 2020 et 2021. Son concurrent Roche a profité quant à lui alors d'un formidable essor de sa division Diagnostics reposant précisément sur les tests Covid-19. Vasant Narasimhan a vu sa rémunération s'étioler de près d'un quart à 8,45 millions de francs, quand Severin Schwan a vu la sienne se maintenir à 15,05 millions.
Malgré une progression de près de 10% à 12,64 millions, Ralph Hamers, prochainement remplacé par Sergio Ermotti à la tête d'UBS, demeure à bonne distance du président désigné du géant pharmaceutique rhénan. Son homologue Mark Schneider complète le podium avec 10,32 millions.
Credit Suisse en queue de classement
Le dernier patron de Credit Suisse, Ulrich Körner, se trouve de son côté en queue de classement. Il a perçu 2,5 millions sur cinq mois. Son prédécesseur à la tête de la banque désormais en voie d'assimilation par UBS, Thomas Gottstein, avait touché en 2021 quelque 3,75 millions pour une année complète.
La plus généreuse augmentation, à durée et fonction comparables, revient au patron du gestionnaire d'actifs Partners Group, dont la paie a bondi de plus de 16% pour s'établir à 9,08 millions. Guillaume Daniellot, directeur général du géant de l'industrie dentaire Straumann, a vu la sienne gonfler de près de 15% à 3,85 millions.
A l'inverse, la rémunération de Frankie Ng, aux commandes de SGS - éjecté du Swiss market index (SMI) par Sonova - a été élaguée de plus d'un tiers à 4,37 millions.
Ce classement des rémunérations de dirigeants a été établi par AWP Data sur la base des rapports annuels des sociétés figurant au Swiss Leader Index (SLI). AMS-Osram, Richemont, Logitech et Sonova n'ont à ce jour pas publié ce document.
ats/edel