L'envie de voyager a été forte après la pandémie. Mais l'inflation est passée par là et oblige les voyageurs et voyageuses à revoir leurs ambitions.
Depuis 2020, on s'était habitué aux réservations last-minute. C'est de l'histoire ancienne. Le printemps vient à peine de démarrer, mais il vaut mieux se hâter pour organiser ses vacances d'été.
Les prix s'envolent
Selon la destination et la formule choisie, les prix s'envolent en moyenne de 20 à 30%, estiment les voyagistes. Les billets d'avion, à eux seuls, ont augmenté de 25% par rapport à l'année dernière, selon la Fédération suisse du voyage (FSV), la faîtière des agences et des tour-opérateurs.
Pour défier l'inflation certains voyageurs s'adaptent, comme Dominique, qui vient de réserver un voyage en Irlande. "C'est un rêve de longue date", raconte-t-elle à la RTS. C'est à pied et à vélo qu'elle parcourra les kilomètres. Et pour le logement, elle dormira chez des amis. Un choix qui lui permet de faire de précieuses économies.
Les astuces pour réduire les coûts
Patrice Oppliger, le directeur de l'agence VIP Voyages, observe cette année une hausse de 15 à 20% du prix des billets d'avion, de 20% pour les chambres d'hôtel, tandis que les loueurs de voitures doublent leurs tarifs.
"Il y a des familles et des couples qui renoncent à leurs voyages. Autrement, ils diminuent la durée du séjour, partent moins loin ou descendent d'une catégorie d'hôtels", affirme-t-il.
L'autre option pour réduire les coûts est de réserver ses vacances un an à l'avance. Donc bien loin de la tendance last minute observée durant le Covid. Selon une l'étude réalisée par la Commission européenne du tourisme, 40% des Européens partiront en juin ou en juillet cette année pour limiter les coûts plus élevés du mois d'août.
>> Lire aussi : L’après-pandémie pourrait marquer la fin du low cost dans l’aviation
Charlotte Onfroy-Barrier/fme