"Il s'agit de la plus grosse commande jamais passée par une société irlandaise pour des produits manufacturés américains", affirme Ryanair, qui précise que compte tenu de sa taille, la transaction "sera soumise à l'approbation de [ses] actionnaires" le 14 septembre en assemblée générale.
Les prix catalogues ne sont en règle générale jamais appliqués en raison des importantes ristournes consenties, en particulier pour les commandes de grande ampleur.
Doublement du nombre de passagers envisagé
Ryanair estime que ces nouveaux avions, prévus pour livraison entre 2027 et 2033, lui permettront de créer plus de 10'000 nouveaux emplois de pilotes, personnel de cabine et ingénieurs, et espère voir le nombre de passagers transportés passer de 168 millions fin mars 2023 à 300 millions par an d'ici mars 2034.
"Ces nouveaux avions [...] offrent 21% de sièges en plus, consomment 20% de carburant en moins et sont 50% plus silencieux" que les anciens modèles utilisés par Ryanair jusqu'ici, des 737-800, soit la génération précédente de ce même modèle, a fait valoir le patron de Ryanair Michael O'Leary, qui parle de "commande d'avions record".
Michael O'Leary dit aussi espérer que ces nouveaux appareils permettront "de nouvelles économies de coûts, qui seront répercutées sur les passagers grâce à des tarifs aériens plus bas".
Les actuels 737-800 de Ryanair sont configurés pour accueillir 189 passagers. Les nouveaux 737 MAX 8 qu'elle a précédemment commandés accueillent eux 197 passagers. Quant aux futurs 737 MAX 10, le concurrent de l'Airbus A321neo, ils pourront accueillir jusqu'à 230 passagers (contre 244 pour l'A321neo, plus long).
Partenariat Boeing-Ryanair
"Le partenariat Boeing-Ryanair est l'un des plus productifs de l'histoire de l'aviation commerciale, permettant aux deux sociétés de prospérer et d'étendre les voyages à prix abordables à des centaines de millions de personnes", a fait valoir de son côté le PDG de Boeing Dave Calhoun, cité lui aussi dans le communiqué de Ryanair.
Boeing est resté dans le rouge au premier trimestre, avec une perte nette plus importante que prévu de 425 millions de dollars, avait annoncé le constructeur fin avril.
La compagnie aérienne avait quant à elle annoncé en janvier un bénéfice net de 211 millions d'euros pour son troisième trimestre décalé, portée par le rebond de la demande, notamment pour la période clé des fêtes de fin d'année.
furr avec afp