Fortes disparités dans les frais des nombreuses néobanques qui fleurissent sur le marché
On dénombre une quinzaine de néobanques en Suisse, des banques uniquement digitales où toutes les opérations s'effectuent depuis un smartphone ou un ordinateur. L'avantage est que les frais sont généralement plus avantageux que dans les banques classiques.
Ce secteur attire toujours plus de nouveaux arrivants. Sans compter les banques historiques dont les services en ligne portent un autre nom.
Dans une étude, Moneyland relève toutefois des différences de tarifs de plusieurs centaines de francs.
Sur la base d'un profil d'utilisateur fictif, utilisant une néobanque offrant des services de comptes courant et de cartes bancaires, le comparateur en ligne a érigé un classement des établissements les plus compétitifs. Pris en compte, un utilisateur recevant une vingtaine de versements par an et effectuant une cinquantaine de virements.
Yuh en première place
Yuh, la coentreprise de Postfinance et Swissquote, se hisse en première place, avec des frais annuels calculés à 51 francs. Elle est talonnée par Neon Free, avec 57 francs. Puis, c'est Yapeal Private qui arrive en troisième position, avec des frais annuels de 111 francs.
L'offre Zak Plus, de l'établissement détenu par Banque Cler, clôt le classement avec des frais annuels de 281 francs.
Moneyland prend ensuite en compte un deuxième profil d'utilisateur uniquement intéressé par les cartes de paiement, dépensant 10'000 francs par an en Suisse et 2000 francs à l'étranger en euros, dollars et bahts thaïlandais. Le profil effectue six retraits à l'étranger, un en Suisse et le différentiel de taux de change facturé, en comparaison avec le taux interbancaire est également intégré au comparatif.
Dans cette configuration, c'est Neon Free qui arrive en tête de classement, à égalité avec Revolut Standard, avec des frais annuels de 57 francs. Là encore, c'est l'offre Zak Plus qui arrive bonne dernière avec 318 francs de frais annuels.
Moneyland remarque également que des efforts de transparence sont nécessaires pour certains prestataires, notamment Revolut, où les conditions en Suisse ne sont pas clairement communiquées aux clients.
Autres défauts des néobanques, selon A Bon Entendeur cette fois, les services à la clientèle ne sont pas toujours efficaces. L'utilisation des données privées des clients est également parfois nébuleuse.
ats/fgn