La proportion de salariés pouvant mettre de l'argent de côté s'élevait encore à 47% l'an dernier, a indiqué dimanche PwC lors de la publication de sa nouvelle étude "Hopes and Fears". Environ 60% des personnes cumulant plusieurs emplois le font par besoin d'un revenu supplémentaire.
En outre, seul un employé helvétique sur trois s'estime correctement payé. En comparaison internationale, cependant, les Suisses sont moins nombreux à demander des augmentations de salaire. Un tiers d'entre eux seulement souhaitent le faire pour l'année à venir.
Changer de travail tente davantage
Par ailleurs, un peu moins de la moitié des sondés recommanderaient leur poste. Une personne sur quatre souhaite changer d'emploi dans l'année à venir, alors qu'il ne s'agissait que d'une personne sur cinq en 2022.
Les raisons invoquées sont notamment un salaire insuffisant, le surmenage ou des problèmes liés à la culture d'entreprise. La génération Z (née entre la fin des années 1990 et le début des années 2000) est particulièrement encline à changer d'emploi (42%).
Inquiétude face à l'avenir
En outre, les employés suisses sont inquiets face à l'avenir. Un tiers des sondés ont perdu confiance en leur employeur. Ils estiment que ce dernier ne survivra pas les dix prochaines années en maintenant sa stratégie actuelle. Et ils sont plus de 40% à trouver que leur employeur ne s'engage pas assez pour protéger le climat.
Des efforts sont encore à faire pour créer des environnements de travail épanouissants. Moins de la moitié des sondés pensent que leurs chefs sont justes, compétents, honnêtes et dotés du sens de la communication. Et seulement 50% a le sentiment de pouvoir être soi-même au travail.
ats/lan
54'000 employés dans 46 pays interrogés
Près de 54'000 employés dans 46 pays ont été interrogés. Un peu plus de 1000 se trouvaient en Suisse.