Depuis l'époque communiste, la raffinerie PCK de Schwedt, au nord-est de Berlin, est reliée à la Russie par l'oléoduc Drouschba. Cette raffinerie est stratégique, puisqu'elle approvisionne la capitale en carburants et en kérosène.
Elle est aussi le premier employeur de cette région défavorisée où l'extrême droite - qui critique les sanctions contre la Moscou - ne cesse de progresser. La raffinerie, précisent les techniciens, ne peut fonctionner avec un autre type de pétrole que le brut russe.
Contrôles empêchés
Face à ces enjeux, Berlin avait obtenu jusqu'en juin un allègement du boycott européen. Mais depuis, rien n'aurait changé selon les médias allemands, convaincus que Berlin contourne les sanctions européennes en assurant que les importations pour PCK proviennent du Kazakhstan. Et en empêchant les douanes d'exercer les contrôles prévus par les sanctions.
Nathalie Versieux/asch