En 2023, "les effets négatifs de change se sont élevés à 554 millions de francs, ce qui en conséquence a affecté la profitabilité", souligne mardi le propriétaire de la marque Omega.
Le secteur "montres et bijoux" a enregistré une croissance de 11,9% entre janvier et novembre, surperformant les exportations de l'industrie horlogère suisse qui ont, elles, avancé de 7,9%, fait remarquer l'entreprise dirigée par Nick Hayek.
"Cela confirme les gains de parts de marché des marques du groupe dans toutes les régions, grâce notamment à Swatch aussi dans le segment d'entrée de gamme", revendique l'entreprise.
Le bénéfice net a par ailleurs avancé de 8,1% à 890 millions de francs. Le conseil d'administration proposera un dividende de 6,50 francs par action après 6 francs au titre de 2022.
Optimisme pour 2024
Pour l'exercice en cours, le groupe qui détient aussi Tissot, Longines et Harry Winston se déclare optimiste, en particulier dans les segments d'entrée et de milieu de gamme, malgré la force "problématique du franc", sans s'aventurer sur le terrain des perspectives chiffrées.
La marque Omega, en tant que chronométreur officiel des Jeux Olympiques, qui se tiendront en été à Paris, profitera d'une forte couverture médiatique, souligne en outre son propriétaire.
ats/ami