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"Duty free shops" bientôt ouverts aussi au retour?

L'élargissement de l'accès aux "duty free shops" permettrait de créer des emplois.
L'élargissement de l'accès aux "duty free shops" permettrait de créer des emplois.
Il devrait aussi être possible de passer acheter des cigarettes ou de l'alcool hors taxes à l'aéroport en arrivant en Suisse. Le Conseil fédéral a soumis vendredi au Parlement son projet visant à élargir l'accès aux "duty free shops".

Actuellement, seuls les passagers quittant la Suisse peuvent se
rendre dans les magasins hors taxes des aéroports. Ailleurs, la
possibilité d'effectuer des achats en franchise de redevances lors
de l'arrivée en provenance de l'étranger est accordée dans 58 pays.
Cinq d'entre eux se trouvent en Europe: Gibraltar, Islande,
Norvège, Serbie, Turquie. Pour autant que les Chambres fédérales
donnent leur aval, la Suisse devrait suivre cet exemple.

Nouveaux emplois à la clé

Selon le Conseil fédéral, cette réforme devrait permettre de
créer de 60 à 80 nouveaux emplois. Le chiffre d'affaires des
boutiques hors taxes devrait augmenter de 50 à 60 millions de
francs par an, dont 20 à 23 millions devraient bénéficier aux
exploitants des aéroports. Le gouvernement ne craint pas que ce
projet nuise au commerce de détail suisse.



Les limitations de quantités pour l'importation en franchise
d'alcool (1 litre d'alcool fort plus 2 litres d'alcool de moins de
15% vol.) et de tabac (200 cigarettes) - les deux principaux
produits francs de redevances - seront en effet maintenues. Et le
plafond pour les autres produits reste à 300 francs.



On assistera surtout à un transfert en Suisse d'achats
actuellement effectués dans les aéroports étrangers avant le
départ, explique le Conseil fédéral. Et de noter que les "duty free
shops" représentent un marché minime par rapport à celui des
Suisses qui font leurs courses en France, en Allemagne, en Italie
ou en Autriche voisine.



ats/hof

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Un projet largement soutenu

Le projet de nouvelle législation sur les "duty free shops" a été largement soutenue lors de la procédure de consultation.

Outre les aspects économiques, ses partisans ont souligné les avantages pratiques: plus besoin de se casser la tête sur la quantité de liquide qu'il est possible d'emporter avec soi dans l'avion pour répondre aux sévères prescriptions de sécurité.

Certains milieux se sont toutefois prononcés contre ce projet. Leurs arguments: privilège indu au trafic aérien, mesure non euro-compatible et contrevenant aux objectifs de l'OMS qui souhaiterait bannir le tabac des boutiques hors taxes.