Bruno Gehrig, membre du conseil d'administration de l'UBS, a
défendu la position de la banque dans une tribune diffusée dans la
"SonntagsZeitung" en réponse aux violentes critiques émanant aussi
bien des milieux politiques que économiques. Dix enquêtes internes
et externes ont conduit le conseil d'administration à ne pas
déposer de plainte à l'encontre des anciens dirigeants de l'UBS,
justifie-t-il.
"Tous ces examens ont fait état de manquements sur le plan
institutionnel, mais d'aucun délit de la part d'un membre du
conseil d'administration ou de la direction"", écrit Bruno Gehrig.
Les faits ne sont pas suffisants pour mener de façon prometteuse
une action légale, selon l'UBS.
Décision le 14 avril
Les actionnaires de la grande banque en difficulté sont appelés
le 14 avril à donner leur décharge non seulement pour l'exercice
écoulé mais aussi pour 2008 et 2007, années pour lesquelles le vote
avait été différé. En cas d'acceptation, les responsables de la
débâcle seront ainsi définitivement blanchi.
La mesure devrait notamment profiter aux anciens présidents de
l'UBS Marcel Ospel, en fonction jusqu'au printemps 2008 et qui
incarne la descente aux enfers de la banque, et Peter Kurer, en
poste un an jusqu'en avril 2009 et administrateur déjà
auparavant.
Le numéro un bancaire suisse aimerait par la suite revenir à un
rythme d'une décharge par année. L'UBS n'a pas mis ces points à
l'ordre du jour lors des deux dernières années afin de clarifier
les causes des pertes subies sur le marché hypothécaire américain
ainsi que les fautes dans les activités de gestion de fortune
transfrontalière.
ats/ak