Le bénéfice net de la première banque de Suisse s'est inscrit en
hausse de 83% par rapport au trimestre précédent. Toutes les
divisions de la banque sont bénéficiaires.
Le résultat avant impôts est ressorti à 2,811 milliards, comparé à
une perte de 1,547 milliard au 1er trimestre 2009. Il s'inscrit en
ligne avec l'annonce "d'au moins 2,5 milliards" faite courant
avril, avant l'assemblée générale.
La banque a également fait état de sorties nettes de capitaux en
nette contraction par rapport au quatrième trimestre 2009, même si
elles sont restées conséquentes, soit quelque 18 milliards de
francs. Mais au quatrième trimestre, elles avaient encore atteint
56,2 milliards
Prudemment optimiste
Au chapitre des perspectives, l'UBS pense que l'activité des
marchés boursiers au deuxième trimestre devrait être comparable à
celle des trois premiers mois de l'année.
Mais comparés à ceux du Credit Suisse (CS), ces chiffres - même
s'ils correspondent voire dépassent les attentes - montrent que
l'UBS est encore convalescente. Fin avril, son dauphin annonçait
ainsi au titre du 1er trimestre un bénéfice net presque triplé par
rapport au précédent, à 2,06 milliards de francs, et surtout un
afflux net de nouveaux capitaux record de 26 milliards de
francs.
Certaines dettes d'Etats en Europe restent toutefois "sources
d'incertitudes", relève l'UBS. Les marchés des banques devraient
toutefois poursuivre leur reprise, selon la banque qui estime que
ses activités de prêt et de conseil financier devraient en
profiter.
La banque table sur une amélioration progressive de ses résultats
de gestion de fortune, et de sorties de capitaux qui devraient se
montrer "relativement modérées".
ats/cab
Les investisseurs reviennent
Les résultats trimestriels conformes voire supérieurs aux attentes de l'UBS ont séduit les investisseurs mardi matin.
Les analystes qualifient de forts les chiffres trimestriels présentés mardi, relève l'agence d'informations économiques et financières AWP.
Le groupe a certes profité de facteurs extraordinaires pendant les trois premiers mois, dont un avantage fiscal de l'ordre de plus de 600 millions de francs.
Mais l'amélioration des affaires semble bien là.