Des clients Credit Suisse choisissent d'autres banques helvétiques
- Les banques cantonales, Raiffeisen, la Banque alternative suisse et différentes banques privées contactées par la RTS constatent depuis plusieurs mois déjà l'arrivée ou la prise de contact de nouveaux clients en provenance de Credit Suisse. Et la tendance s'est accélérée depuis la semaine dernière.
- Après la reprise de Credit Suisse par UBS, plus d'un quart des membres du Conseil national a demandé la convocation d'une session extraordinaire du Parlement. Celle-ci aura lieu entre le 11 et le 14 avril.
- Credit Suisse doit suspendre le versement de certains bonus à ses collaborateurs. Le Conseil fédéral a pris cette décision pour les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022 et qui ont été différées.
Suivi assuré par RTSinfo
JEUDI 23 MARS
Qui est Colm Kelleher, patron d’UBS et désormais de Credit Suisse?
En poste depuis un an, Colm Kelleher n’était pas vraiment médiatisé jusqu’à la conférence de presse du Conseil fédéral de dimanche soir qui annonçait la fusion des deux grandes banques helvétiques. Le patron d’UBS y a fait sa première apparition aux côtés de Karin Keller-Suter.
Cet irlandais de 65 ans a pris la présidence du Conseil d’administration de la banque il y a un an. Il affiche un parcours atypique: il se rêvait professeur d’histoire après des études à Oxford et est entré dans la banque un peu par hasard. Il y fera pourtant pratiquement toute sa carrière.
22h00
Le grand débat d'Infrarouge
Après 167 ans d’existence, Credit Suisse a sombré en quelques jours, rachetée à marche forcée par UBS pour éviter la faillite du système financier. Un naufrage qui laisse la Suisse sous le choc et pose une foule de questions.
Les autorités de surveillance ont-elles failli ? Quelle responsabilité dans la débâcle pour les dirigeants de la banque, dont la stratégie s’avère perdante depuis des années ? Quel avenir pour UBS, le nouveau géant monopolistique ? A-t-elle les reins assez solides pour rassurer les marchés ? Et à plus long terme, quel avenir pour les géants too big to fail ?
Pour en débattre, l''émission Infrarouge a invité Myret Zaki, journaliste économique, Samuel Bendahan, vice-président du PS et conseiller national PS/VD, Charles Wyplosz, professeur émérite d’économie internationale au Graduate Institute, Christian Lüscher, conseiller national PLR/GE, Marc Chesney, professeur d'économie à l'Université de Zurich, et Gaspard Kühn, correspondant RTS à Washington.
20h30
Le PLR et l'UDC se rejettent mutuellement la responsabilité
Pour l'UDC, la crise du Credit Suisse est la conséquence de la "mauvaise gestion et du copinage (filz) PLR".
Les Suisses doivent maintenant corriger ces erreurs en payant des milliards de francs prélevés sur la fortune nationale, selon l'UDC.
Le PLR exige, lui, une nouvelle stratégie pour la place financière suisse, aussi en matière de réglementation, visant par là l'ancien ministre des finances, l'UDC Ueli Maurer. Les libéraux-radicaux veulent aussi interdire les bonus des ex-dirigeants du Credit Suisse.
Le PLR et l'UDC se renvoient la balle, alors que tous deux restent proches des milieux bancaires. Selon Lobbywatch, huit parlementaires PLR et 13 élus UDC ont un mandat dans des banques ou travaillent pour elles.
15h50
L'UDC pose ses conditions concernant la garantie publique
Le groupe UDC aux Chambres fédérales exige que la garantie publique de 109 milliards de francs accordée pour la "fusion" d'UBS et Credit suisse soit soumise à l'aval du Parlement. "Sans conditions claires, il ne doit pas y avoir des milliards d'argent public pour les grandes banques", exige le parti agrarien au terme d'une séance extraordinaire de son groupe parlementaire.
Le Conseil fédéral doit s'engager devant le Parlement, demande l'UDC, à améliorer la réglementation sur le "too big to fail", qui a failli en l'espèce. Il s'agit de veiller à ce que ces règles s'appliquent en tous les cas, indépendamment des causes qui ont conduit une banque à la faillite.
Examen à la loupe
Si cela ne devait pas être possible, les banques concernées devront être obligées de vendre leurs activités à l'étranger ou de cesser des pans importants de leurs affaires.
Le Conseil fédéral doit en outre examiner les agissements, la responsabilité et en particulier les bonus des responsables de Credit Suisse (conseil d'administration et direction) et dire comment ceux-ci peuvent être amenés à rendre des comptes et à reverser leurs primes injustifiées.
Le gouvernement devra aussi, exige l'UDC, examiner la situation concurrentielle créée en Suisse par la nouvelle entité bancaire et prendre des mesures pour maintenir la concurrence.
15h15
Des cabinets d'avocat se lancent dans la bataille judiciaire
Plusieurs cabinets d'avocats se sont lancés sur le volet judiciaire du mariage forcé entre UBS et Credit Suisse. Les experts se proposent notamment de défendre les détenteurs lésés de quelque 16 milliards de francs d'emprunts "Additional Tier 1" (AT1) dont la valeur a été ramenée à zéro par les autorités helvétiques.
Le cabinet d'avocats londonien et new-yorkais Pallas Partners a ainsi annoncé constituer un groupe de détenteurs de ces obligations AT1 de la banque aux deux voiles. "Le groupe adoptera une stratégie procédurale à plusieurs volets afin d'atténuer les pertes subies par les détenteurs d'AT1 et de permettre des recouvrements, en intentant des procès ciblés contre ceux qui ont agi pour priver les détenteurs d'AT1 de leurs droits contractuels et autres", ont précisé les avocats, qui visent "une stratégie multi-juridictionnelle".
Concrètement, Pallas élabore une voie procédurale avec des recours au niveau de la législation locale en Suisse et à l'étranger. Natasha Harrison, directrice associée de Pallas, est en charge de ce mandat. D'autres cabinets d'avocats ont annoncé des procédures similaires, notamment l'américain Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan.
14h40
Le rôle des réseaux sociaux dans l'emballement
Le sort de Credit Suisse illustre aussi la puissance prise par les réseaux sociaux. Le tweet d'un journaliste australien en octobre dernier avait fait chuter l'action à son plus bas: "Une source crédible me dit qu’une grande banque d'investissement internationale est au bord du gouffre". Les internautes font le lien avec Credit Suisse et le doute s'installe.
"Depuis octobre 2022, des rumeurs déclenchées sur les médias sociaux ont entraîné des retraits massifs de dépôts de clients auprès de Credit Suisse", a ainsi constaté Marlene Amstad, présidente de la FINMA, lors de la conférence de presse de dimanche dernier.
"De nombreux clients et clientes ont longtemps été très loyaux et très fidèles. L'automne dernier, la tempête des médias sociaux a eu un impact énorme", a de son côté estimé le président du Credit Suisse Axel Lehmann lors de
12h30
Des clients Credit Suisse changent de banque
Les banques cantonales, Raiffeisen, la Banque alternative suisse et différentes banques privées contactées par la RTS constatent depuis plusieurs mois déjà l'arrivée ou la prise de contact de nouveaux clients en provenance de Credit Suisse.
Cette tendance s'est accélérée depuis le début de la semaine dernière, mais aucun chiffre n'a été fourni par les établissements contactés.
08h00
Une seule grande banque problématique
Une place financière suisse avec une seule grande banque est une catastrophe pour la démocratie et la politique monétaire, estime l'économiste Urs Birchler. La concurrence va en souffrir et il ne sera plus possible de légiférer de manière neutre, lâche-t-il.
"Si le monde politique traite désormais des lois sur les banques, ce sera toujours une loi contre un établissement en particulier: UBS", déclare Urs Birchler, l'un des pères de la réglementation "too big to fail", dans un entretien diffusé mercredi par Republik, trois jours après la reprise de Credit Suisse par UBS.
Bien qu'il existe encore un certain contrepoids sur le marché hypothécaire, grâce aux banques cantonales notamment, la concurrence est menacée, remarque l'expert, qui a fait partie de la direction de la Banque nationale suisse (BNS). Selon lui, les petites banques risquent d'aligner leurs taux sur ceux d'UBS. "On peut s'attendre à ce que les hypothèques, par exemple, aient tendance à devenir un peu plus chères".
"Tout va de travers maintenant", note Urs Birchler. "UBS est désormais comme un enfant unique sorti du cadre familial, un enfant unique qui génère un bilan deux fois plus important que le revenu annuel de ses parents". Cette situation confère à UBS une grande influence, y compris sur la BNS et sur sa politique monétaire, ajoute le professeur émérite à l'institut de la banque et de la finance de l'université de Zurich.
07h00
Cloisonnement des activités bancaires demandé
Et si la Suisse obligeait ses grandes banques à cloisonner leurs différentes activités ? Les Verts proposent d'y réfléchir après la débâcle de Credit Suisse. Ils vont plaider pour un système bancaire différencié, lors de la prochaine séance de la commission de l’économie du Conseil national
L'idée, c’est de séparer les activités d'investissements des banques de leurs autres activités: comme les crédits ou la gestion de fortune. Les grands établissements financiers devraient ainsi créer deux filiales différentes.
De quoi éviter que les secteurs les plus sûrs ne paient pour les déboires des secteurs à risque.
06h30
L'usage du "droit de nécessité" par le Conseil fédéral inquiète
Le Conseil fédéral a ordonné à Credit Suisse de suspendre le paiement de certains boni à ses cadres. Dimanche, c'est en s'appuyant sur le droit d'urgence que le Conseil fédéral a permis le rachat de Credit suisse par UBS.
En avalisant ce rachat et en mettant des milliards de francs à disposition de la nouvelle entité, en quelques minutes, le Conseil fédéral a mis hors jeu le Parlement, la société civile, la Commission de la concurrence et les actionnaires.
Cette décision, prise sans débat démocratique, s'appuie sur le "droit de nécessité", prévu par la Constitution.
C'est la troisième fois que le Conseil fédéral invoque ce droit depuis le début de la législature: une fois pour les mesures anti-Covid, une fois pour sauver Axpo, et une fois pour sauver Credit Suisse.
Or, depuis le sauvetage d'UBS il y a 15 ans, le gouvernement recourt de plus en plus à ce droit pour contrer les menaces économiques.
Cette façon de contourner le Parlement suscite la colère des élus fédéraux, et la multiplication des cas inquiète - à gauche comme à droite de l'échiquier politique.
06h00
Suspension d'une partie des boni
Credit Suisse doit suspendre le versement de certains boni à ses collaborateurs. Le Conseil fédéral a pris cette décision mardi pour les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022 et qui ont été différées.
Le Département fédéral des finances (DFF) a signifié à Credit Suisse que l'établissement devait suspendre le versement de certaines rémunérations variables à ses collaborateurs.
Cette décision concerne les rémunérations déjà approuvées pour les exercices antérieurs à 2022, mais dont le versement est différé. Cette décision ne porte pas sur les versements différés qui sont déjà en cours. Par rémunérations variables différées, l'Administration fédérale des finances entend des composantes de salaire variables, tels des droits à des actions.
Pour des raisons de sécurité juridique, le Conseil fédéral a décidé de ne pas interdire avec effet rétroactif le versement aux collaborateurs de Credit Suisse des rémunérations variables déjà approuvées pour l'exercice 2022. Il entend éviter que sa décision ne touche des personnes qui n'ont pas elles-mêmes causé la crise, précise-t-il.
Concernant les employés, environ 38'000 des quelque 50'000 salariés de Credit Suisse touchent un bonus. Une enveloppe de 2 milliards de francs était prévue pour eux, dont une part de 35% était destinée à des hauts cadres.
Pas de bonus pour la direction
La direction de Credit Suisse a elle renoncé volontairement aux rémunérations variables de 2022 avant même le rachat. La loi sur les banques prévoit que le Conseil fédéral puisse agir en matière de rémunération s'il accorde à une banque d'importance systémique une aide financière directe ou indirecte puisée dans les moyens de la Confédération.
Se fondant sur ses décisions de la semaine dernière, le Conseil fédéral a aussi chargé le DFF de lui soumettre d'autres mesures concernant les rémunérations variables pour les exercices antérieurs à 2022 et les exercices suivants.
Controverses
La question des boni versés à des cadres de la banque a fait parler d'elle dès l'annonce, dimanche soir, du rachat de Credit Suisse par UBS pour 3 milliards de francs, rachat soutenu et souhaité par le Conseil fédéral.
Interrogée durant la conférence de presse, la ministre des finances Karin Keller-Sutter avait répondu dans un premier temps que le versement de boni, contrairement aux dividendes, ne pouvait pas être interdit, puisqu'il s'agissait d'une reprise commerciale et non d'un sauvetage étatique.
Des parlementaires de son propre camp, comme les conseillers nationaux Philippe Nantermod (PLR/VS) et Olivier Feller (PLR/VD), ainsi que le sénateur Andrea Caroni (PLR/GR) ont fait part de leur courroux et de leur désaccord sur ce point précis, s'appuyant sur l'article 10a la loi sur les banques. Karin Keller-Sutter a ensuite rectifié le tir.
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05h30
Session extraordinaire du Parlement convoquée
Le Parlement se penchera mi-avril sur le rachat de Credit Suisse par UBS. Plus d’un quart des membres du Conseil National a demandé la convocation d’une session extraordinaire de l'Assemblée fédérale, qui aura lieu entre le 11 et le 14 avril.
Les bureaux siégeront le 27 mars pour fixer le détail des travaux qui débuteront au Conseil des Etats, ont annoncé mardi soir les services du Parlement via Twitter. Le quorum ne semblait pas difficile à atteindre car lundi, les politiques de gauche comme de droite ont affirmé vouloir une session urgente.
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La Délégation des finances (DélFin) des Chambres fédérales a approuvé dimanche les crédits d'engagement proposés par le Conseil fédéral, soit 100 milliards de francs pour la BNS et 9 milliards pour UBS, au titre de garanties.
Selon la loi sur le Parlement, si un engagement urgent est supérieur à 500 millions de francs, il suffit d'un quart des membres d'un Conseil pour demander la convocation de l'Assemblée fédérale en session extraordinaire, dans un délai d'une semaine à partir du feu vert de la DélFin.
Cette session extraordinaire doit impérativement avoir lieu au cours de la troisième semaine qui suit le dépôt de la demande de convocation.
Revendications
Le Parlement doit avoir son mot à dire sur des affaires d'une telle portée, ont estimé de nombreux députés après l'annonce dimanche soir du rachat de Credit Suisse par UBS, cautionné par le Conseil fédéral, la BNS et la FINMA. Les partis ont l'intention d'utiliser la session urgente pour faire valoir leurs revendications par le biais d'interventions parlementaires.
Pour le PLR, la session extraordinaire devrait notamment déterminer l'éventuelle nécessité d'une commission d'enquête parlementaire (CEP) sur les responsabilités dans la débâcle du numéro deux bancaire helvétique. La gauche rose-verte soutient ouvertement une telle enquête, qui reste néanmoins un instrument complexe à mettre sur pied.
Tous les parlementaires n'étaient pas favorables à une session extraordinaire. Le président de la puissante commission de l'économie du National, Leo Müller (Centre/LU) plaidait plutôt pour un travail en cercle restreint, au sein d'une commission. Pour lui, seule la question du crédit d'engagement urgent plaidait en faveur d'une session extraordinaire.
05h00
Les questions des auditeurs et auditrices de Forum
Le rachat de Credit Suisse par UBS suscite beaucoup de questions. Dans l'émission Forumde la RTS,Jean-Pierre Danthine, ancien vice-président de la BNS, Cristina Gaggini, directrice romande d'Economiesuisse, Philipp Fischer, avocat spécialiste du droit bancaire, et Yves Genier, auteur de "Scandales chez Credit Suisse" (Attinger) ont répondu aux questions des auditeurs et auditrices.
Pourquoi la Banque nationale suisse (BNS) n'a-t-elle pas racheté Credit Suisse?
Jean-Pierre Danthine: "La BNS est une institution qui peut fournir des liquidités. Mais elle n'a pas vocation à prendre des risques. Elle doit assurer la stabilité financière, ainsi que celle des prix. Le rachat par le gouvernement suisse, soit une nationalisation, aurait été concevable. Mais cela aurait été quelque chose de 'non suisse'. On aurait été très loin de notre philosophie. Les risques auraient dû être pris par la collectivité et ils auraient été plus importants qu'aujourd'hui."
Y avait-il un risque d'OPA de l'étranger contre Credit Suisse?
Yves Genier: "Jeff Bezos, Elon Musk ou Mohammed ben Salmane auraient eu les moyens de racheter Credit Suisse. Mais s'ils avaient voulu le faire, ils l'auraient fait depuis longtemps. Plus personne ne voulait s'aventurer dans cette banque, tant les risques étaient importants."
Le cadre légal sur le 'too big to fail' a-t-il été respecté?
Jean-Pierre Danthine: "On n'a pas voulu le faire fonctionner. C'est quelque chose qu'on n'avait pas imaginé. La logique aurait été de mettre Credit Suisse en faillite. Mais selon moi, la pression internationale était trop forte. Il y avait une trop grande peur qu'il y ait un effet domino."
Cristina Gaggini: "On discute sans avoir beaucoup d'éléments en main. Que va faire UBS avec une partie des activités de Credit Suisse? Elle ne va pas s'aventurer dans la banque d'investissement, puisqu'elle en est sortie. Que va-t-elle faire des activités de Credit Suisse en Suisse? Certains observateurs estiment qu'elle va revendre cette partie. Beaucoup de signaux indiquent que la restructuration pourrait réduire la taille de la nouvelle entité.
Comment la FINMA ne s'est-elle pas aperçue des problèmes de Credit Suisse?
Philipp Fischer: "Sur les derniers mois, voire années, on a constaté une accumulation de situations problématiques au sein de Credit Suisse. Cela pose la question du niveau de surveillance appliqué sur la banque, mais aussi la complexité de ce genre de banques internationales avec un régulateur qui n'est pas à même de contrôler le groupe dans son ensemble avec des filiales dans le monde entier. Il y a un certain nombre de questions qui se posent. Mais on ne peut pas jeter directement la pierre au régulateur. Car la gestion des risques incombe à l'établissement et à sa direction."
04h30
Le live sur Instagram - Que s'est-il passé avec Credit Suisse?
Qu'est-ce qui a conduit à la chute de Credit Suisse? Quels sont les liens avec les faillites de banques aux Etats-Unis? Quelles pourraient être les conséquences pour l'économie suisse? Faut-il s'inquiéter si on a un compte à Credit Suisse?
RTSinfo a posé toutes les questions des internautes, en direct sur Instagram, à Yann Koby, professeur en économie à l'Université de Brown.
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