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Auto-Suisse veut moins de régulation pour contrer la baisse de la demande dans l'électrique

Une voiture électrique exposée au Salon de l'Auto de Genève. [Keystone - Cyril Zingaro]
Auto-Suisse s'oppose à la taxe sur l'importation des véhicules électriques / Le 12h30 / 1 min. / le 4 juillet 2024
L'introduction de la taxe sur l'importation des véhicules électriques en début d'année a eu pour effet un recul de la demande. La faîtière automobile Auto-Suisse a réclamé jeudi de meilleures conditions-cadres pour favoriser l'électromobilité, essentielle pour assurer la transition énergétique.

"Avec l'introduction d'une taxe de 4% sur l'importation des véhicules électriques en début d'année, le Conseil fédéral a clairement marqué un autogoal", a critiqué Christoph Wolnik, directeur adjoint et porte-parole d'Auto-Suisse, lors de sa conférence de presse annuelle jeudi à Dübendorf (ZU).

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Baisse de la demande

Pour lui, cet impôt a eu des effets "incroyablement" négatifs sur la demande, qui a reculé de manière significative depuis le début de l'année.

Ainsi, la part de marché des voitures de tourisme entièrement électriques n'a été que de 17,6% au premier semestre 2024, alors que sur l'ensemble de l'année 2023, ce chiffre se montait à 20,9%. "Nous avons maintenant besoin d'une forte offensive pour combler notre retard au cours du second semestre et, au mieux, le transformer en une avance", a expliqué Christoph Wolnik.

Les dangers d'une régulation excessive

Pour le président d'Auto-Suisse Peter Grünenfelder, la branche automobile et la transition vers des véhicules plus propres ne devraient pas être mises en danger par une régulation excessive, génératrice de coûts supplémentaires. Il demande par conséquent à Berne de renoncer à une réglementation trop stricte telle qu'envisagée dans la future ordonnance sur le CO2, d'assouplir les valeurs cibles intermédiaires d'émissions et de faire preuve d'ouverture technologique dans la législation. Peter Grünenfelder réclame également un moratoire de cinq ans sur la taxe automobile de 4%.

En outre, le président d'Auto-Suisse a appelé le Conseil fédéral à garantir la sécurité de l'approvisionnement en électricité, des prix plus avantageux ainsi qu'un réseau de recharge dense. "La Suisse en tant que pays de pendulaires se doit de rester en mouvement et de mettre à disposition les infrastructures nécessaires", a-t-il ajouté.

>> Revoir le sujet du 19h30 sur la baisse de la demande en Suisse :

Pour la première fois en Suisse les ventes de véhicules électriques ralentissent
Pour la première fois en Suisse les ventes de véhicules électriques ralentissent / 19h30 / 1 min. / le 25 mai 2024

ats/juma

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