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Le chômage chez les diplômés de hautes écoles augmente en Suisse

Le chômage chez les diplômés de hautes écoles augmente en Suisse. [Keystone - Christian Beutler]
Le chômage chez les diplômés de hautes écoles augmente en Suisse / La Matinale / 1 min. / hier à 06:18
Les universitaires et diplômés de hautes écoles peinent davantage à trouver un emploi à l'issue de leurs études. Le chômage tend à progresser ces trois dernières années dans cette tranche de la population active.

Entre 2021 et 2023, le taux de chômage au sens du Bureau international du travail (BIT) parmi les personnes diplômées des hautes écoles est passé de 2,7% à 3,2%, selon une enquête publiée jeudi par l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Une année après avoir obtenu leur diplôme en 2022, 3,9% des titulaires d'un master d'une université et 3,4% des diplômés d'un bachelor d'une haute école spécialisée (HES) étaient sans emploi.

Pas les mêmes débouchés pour les diplômés

Parmi les universitaires, ceux qui ont rencontré le moins de difficulté à s'insérer sur le marché du travail sont les titulaires d'un master en Médecine et pharmacie (1,4%) et en Sciences techniques (2,1%). Dans les autres domaines d'études, les taux de chômage varient de 3,5% pour les Sciences économiques à 11,2% pour les cursus libellés interdisciplinaire et autre, un an après l'obtention du diplôme.

Parmi les titulaires d'un bachelor HES, l'entrée dans la vie professionnelle a été la plus facile pour ceux ayant effectué des études dans les domaines de la santé (0,9%), du travail social (1,4%) et de l'architecture, la construction et la planification (1,8%). A l'inverse, les diplômés en design ont eu beaucoup plus de difficultés à trouver un emploi (8,6%).

Haute école pédagogique au top

Les personnes formées dans les hautes écoles pédagogiques ne rencontrent généralement pas de difficulté à trouver un poste, affichant un taux de chômage de 0,8%. L'enquête montre, en outre, qu'en 2023, 87% d'entre elles exercent une activité professionnelle qualifiée, un an après l'obtention de leur diplôme.

Ce pourcentage se situait à 78% pour les titulaires d'un master HEU (pour haute école universitaire) et 60% pour ceux ayant décroché un bachelor HES.

Par ailleurs, 80% des personnes diplômées en hautes études pédagogiques (HEP) exerçaient une activité professionnelle trois mois après la fin de leur formation. Cela s'explique notamment par le fait que certains d'entre eux possèdent déjà un diplôme d'enseignement et acquièrent une qualification complémentaire en cours d'emploi, observe l'OFS. Ces taux sont de 55% chez les titulaires d'un master HEU et de 46% chez les titulaires d'un bachelor HES.

ats/cab

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