Sous la houlette de la nouvelle génération, qui a repris les rênes du cirque en 2019, les représentations ont pris une tournure plus spectaculaire.
Le cirque a beau faire en quelque sorte partie du patrimoine helvétique, la concurrence n'en est pas moins rude dans le monde du spectacle. Et pas seulement à cause de la scénographie et du déluge d'effets spéciaux de son grand rival, le Cirque du Soleil.
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Pour continuer à attirer les foules, il a fallu se réinventer, relève Géraldine Knie, sa directrice artistique: "Notre challenge est de présenter chaque année un spectacle complètement nouveau de A à Z. Et nous voulons enchanter notre public. Pour cela, il faut amener des dispositifs techniques, qui sont très chers à amortir. En plus, nous, nous devons voyager avec cette technique! Nous avons une scène avec de l'eau et un cercle de feu… plein de choses que personne n'arrive à réaliser avec un spectacle itinérant", explique dans La Matinale cette membre de la septième génération de la famille Knie.
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Cette machine avec de l'eau et du feu a représenté un investissement onéreux, mais essentiel pour continuer à créer un effet de surprise. Tout comme les bruyants et spectaculaires numéros de motos de ces deux dernières années.
Des allures de "show"
Les représentations se sont un peu éloignées du cirque traditionnel pour se rapprocher d'un show à l'américaine. Mais d'autres institutions circassiennes, comme le Cirque Nock, qui n'ont pas fait cette mue, ont dû mettre la clé sous la porte.
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Même si chez Knie on ne veut pas articuler de chiffres, on affirme que la stratégie s'avère payante. "Sinon, on ne pourrait pas survivre. Nous ne serions pas à Genève si ce n'était pas rentable", assure Géraldine Knie.
Sujet radio: Sylvie Belzer
Adaptation web: Antoine Michel