Si l'insertion des collaborateurs et collaboratrices plus âgés est bonne en Suisse en comparaison internationale, les personnes qui perdent leur emploi à plus de 55 ans rencontrent souvent des difficultés à retrouver un travail.
Lorsque l'âge de la retraite est passé, à 65 ans et plus, seulement 16% des employeurs sont clairement disposés à embaucher et 28% peuvent "plutôt l'envisager", relèvent les auteurs de l'étude.
En outre, lorsqu'on demande aux employeurs l'âge idéal de départ à la retraite pour les hommes, 46% d'entre eux indiquent un âge inférieur à 65 ans. Seuls 15% des employeurs interrogés situent l'âge idéal de départ à la retraite à 66 ans et plus. S'agissant des femmes, la majorité des employeurs (58%) estiment que l'âge idéal de la retraite est inférieur à 65 ans.
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Faible volonté d'engagement
La moitié des entreprises relèvent que trouver du personnel qualifié est une tâche difficile. Pourtant, elles sont seulement 22% à considérer l'embauche de collaboratrices ou collaborateurs plus âgés comme une solution et 13% à encourager le travail au-delà de l'âge de la retraite.
Or, cette réserve de main-d'œuvre est considérable, dans la mesure où les personnes âgées de 55 à 70 ans représentent près d'un quart du potentiel de forces de travail disponible.
"Il est envisageable qu'à l'avenir, une aggravation de la pénurie de main-d'œuvre qualifiée en raison de la démographie dynamise le marché du travail des 55 ans et plus, et en particulier des 65 ans et plus, et que le potentiel de forces de travail correspondant soit davantage exploité", estime Andreas Christen, responsable de la recherche sur la prévoyance chez Swiss Life Suisse.
Les données sont tirées d'une enquête en ligne sur la base des réponses d'un millier de responsables des ressources humaines travaillant dans des entreprises employant au moins quatre personnes.
ats/iar