Le chiffre d'affaires net s'est lui hissé à 9,65 milliards de dollars, 6% de plus qu'un an auparavant, écrit mercredi le groupe établi à Bâle. A taux de change constants, la croissance s'est inscrite à 7%. Sur le seul 4e trimestre, les recettes ont progressé de 11% à 2,54 milliards, une expansion supérieure à celle affichée durant les trois autres partiels de l'an dernier.
Le résultat d'exploitation de base avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) a en revanche fléchi de 10% à 1,74 milliard, la marge correspondante reculant en l'espace d'un an de 21,3 à 18,1%. Quant à l'Ebitda non ajusté il a chuté de 48% à 914 millions.
Comme déjà indiqué avant la publication de sa performance annuelle, Sandoz a expliqué le tassement de sa rentabilité par le renchérissement et les investissements dans le développement du groupe en tant qu'entreprise indépendante.
Moins bien qu'attendu
A l'exception du chiffre d'affaires, la performance s'est révélée inférieure aux attentes des analystes. Sondés par l'agence AWP, les experts avaient anticipé en moyenne un chiffre d'affaires net de 9,5 milliards de dollars, un Ebitda de base de 1,78 milliard et un bénéfice net de base de 1,05 milliard.
Parmi les deux divisions, l'activité principale des médicaments génériques a contribué aux revenus à hauteur de 7,43 milliards de dollars (+4%). Moins importante en volumes, celle des biosimilaires, laquelle présente toutefois une rentabilité plus importante que la première, a rapporté 2,22 milliards (+15%). Sandoz vise un développement accru dans ce dernier segment ainsi que les traitements génériques complexes afin de doper sa rentabilité.
Le conseil d'administration proposera lors de la prochaine assemblée générale ordinaire du 30 avril prochain un dividende de 0,45 franc par action, ce qui représente 24% du bénéfice net de base, conformément aux prévisions du groupe d'une fourchette de distribution entre 20 et 30% du profit net de base. Un taux qui devrait à l'avenir se situer entre 30 et 40%.
Evoquant l'année en cours, Sandoz anticipe une croissance à un chiffre de ses revenus à taux de change constants par rapport à l'exercice sous revue. La marge Ebitda de base devrait quant à elle avoisiner les 20%.
ats/jfe