L'ambassadeur américain a déclaré dans l'interview publiée samedi par Le Temps qu'"à (sa) connaissance", aucune enquête contre d'autres banques suisses "n'est envisagée" par les autorités américaines. Il a relevé que celles-ci "apprécient la bonne foi dont la Suisse a fait preuve lors de la ratification de l'accord" UBS.
Soutien dans l’affaire libyenne
Passant en revue d'autres affaires, Donald Beyer, en poste depuis l'automne 2009 à Berne, a révélé que les Etats-Unis ne sont pas restés de marbre dans l'affaire libyenne. "A chaque fois qu'un dirigeant américain rencontrait un dirigeant libyen, il avait instruction d'évoquer les cas de Max Göldi et de Rachid Hamdani", les otages suisses, a-t-il déclaré.
Quant au refus suisse d'extrader le cinéaste Roman Polanski, Donald Beyer avoue être "évidemment déçu", tout en déclarant être "content que cette affaire soit derrière nous". Il conclut l'entretien en affirmant que le gouvernement suisse, en matière de renseignement, est "très vigilant" et se révèle "un bon partenaire".
ats/bkel