Genève accueille le Salon de l'horlogerie

Sur 30'000 m2 à Palexpo, le SIHH dévoile ses merveilles aux amateurs, collectionneurs et professionnels venus du monde entier. Ils seront au moins 12'000 d'ici vendredi, dont 1200 journalistes et de nombreuses célébrités, à faire le voyage à l'invitation de 19 marques haut de gamme.

Les créateurs ont rivalisé d'imagination pour attirer le regard. Chaque marque a son produit phare. Pièce maîtresse du salon, le Musée Beyer de Zurich expose une collection de 80 pièces sur cinq siècles d'histoire de l'horlogerie, du cadran-solaire de 1550 jusqu'à nos jours.

Conjoncture favorable

La conjoncture est nettement plus favorable que les deux années précédentes. La Chine, et l'Asie dans son ensemble, tirent le marché, alors que le Moyen-Orient est fidèle au rendez-vous, que l'Amérique latine se joint au mouvement et que l'Amérique du Nord rebondit.

Portée par la reprise de l'économie mondiale, l'industrie du luxe souffre peu de la force du franc, selon les exposants.

Un exposant signale que, compte tenu de la stagnation des bourses et des incertitudes monétaires, la montre de luxe est un bon investissement pour les grandes fortunes. Elle bénéficie de l'atonie du marché des actions et obligations, de la même manière que le marché de l'or et celui de l'art.

Le salon profite à toute la région genevoise: les hôtels sont pleins, signale Fabienne Lupo, directrice de la Fondation de la Haute Horlogerie (FHH), qui organise le salon. Une manne d'autant plus la bienvenue que le mois de janvier est en général une période de creux du côté des conférences et du tourisme après la période des fêtes.

ats/lan