Vers 17h35 GMT (19h35 en Suisse) sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en mai s'échangeait à 110,17 dollars, en hausse de 1,33 dollar par rapport à la veille. Il est monté jusqu'à 110,40 dollars, du jamais vu depuis un peu plus de deux ans et demi.
Seuil psychologique
"C'était un seuil technique très important, le nombre que tout le monde scrutait", a souligné John Kilduff, d'Again Capital. Et pas parce qu'il s'agissait d'un chiffre rond. "C'était le grand seuil de 2008, le niveau à partir duquel les prix se sont vraiment envolés pour grimper jusqu'à 147 dollars, et qui s'est révélé, une fois les prix retombés, un seuil de résistance", a rappelé l’analyste.
Côté actualité, les investisseurs continuaient de surveiller la situation en Libye. Le général américain Carter Ham, commandant des forces américaines pour l'Afrique, a estimé qu'il était peu probable que les rebelles libyens parviennent à lancer un assaut sur Tripoli pour renverser le colonel Mouammar Kadhafi.
afp/bkel