"Dans certains pays et pour certaines marques, nous avons décidé d'appliquer aux prix des hausses modérées inscrites entre 4% et 6%", a indiqué Nick Hayek dans une interview à la "NZZ am Sonntag". Mais il serait contreproductif de tomber dans une spirale des prix à cause des cours monétaires, a-t-il ajouté.
Les carnets de commande sont pleins
Ces augmentations ciblées n'ont de loin pas suffi à compenser l'impact négatif de la faiblesse de l'euro et du dollar, conjugué au coût élevé de matières premières telles que l'or et le diamant, observe Nick Hayek. Celui-ci maintient tout de même l'objectif de dépasser les 7 milliards de francs de chiffre d'affaires en 2011.
Le groupe, qui a atteint des ventes de 6,44 milliards de francs en 2010, affiche des carnets de commandes pleins. Pour le moment, son plus gros défi reste de réussir à suivre du côté de la production. Mais si Swatch Group dispose d'un matelas financier assez confortable pour faire face aux effets monétaires, la force du franc peut être vécue comme un problème existentiel du point de vue des petites et moyennes entreprises, note Nick Hayek. "Il s'agit d'une situation dangereuse qui ne doit pas être sous-estimée."
ats/jzim