Le groupe a expliqué dans un communiqué que "la production serait stoppée plusieurs jours à la fin avril et au début mai puis tournerait à rythme réduit lors du mois de mai, afin de gérer les pièces détachées disponibles après le tremblement de terre du 11 mars dans l'est du Japon".
Les sites concernés sont les usines d'assemblage d'Onnaing (France), Burnaston (Grande-Bretagne) et Adapazari (Turquie), ainsi que les usines de fabrication de moteur de Jelcz-Laskowice (Pologne) et Deeside (Grande-Bretagne).
La production au Japon de pièces détachées de Toyota pour ses véhicules assemblés à l'étranger a été stoppée pendant dix jours après le séisme et le tsunami qui ont dévasté le nord-est du pays, perturbant le fonctionnement de sites d'assemblages tournant à flux tendus.
Interruptions en accord avec le droit du travail
Toyota a précisé que ces fabriques européennes resteraient fermées les 21 et 22 avril, du 25 au 29 avril puis le 2 mai. "Le programme exact de réduction des horaires en mai sera fixé par chaque usine au regard du droit du travail national et avec l'accord des représentants du personnel", a poursuivi le constructeur. Pour les mêmes raisons, le premier constructeur d'automobiles mondial a déjà décidé de suspendre sa production en Amérique du Nord pendant six jours en avril.
Au Japon, l'assemblage des véhicules Toyota reste perturbé et ne devrait reprendre sur l'ensemble des sites du groupe que le 18 avril, à cadence réduite de moitié. De nombreux groupes nippons sont affectés par les conséquences du séisme de magnitude 9 et du tsunami géant.
Leurs usines ont parfois subi des dégâts mais, surtout, ils souffrent de ruptures d'approvisionnement de la part de leur fournisseurs. Les perturbations dans les transports, la désorganisation des circuits logistiques et les coupures d'électricité pèsent aussi sur le bon fonctionnement des entreprises de la troisième économie mondiale.
afp/jzim