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Des experts jugent la Suisse moins compétitive

Le PIB suisse devrait reculer moins que ce qui était prévu en juin.
Les experts de l'IMD rétrogradent légèrement la Suisse.
La Suisse perd une place dans le classement international de la compétitivité 2011 de l'Institute for Management Development (IMD) de Lausanne et glisse au 5e rang. Elle ne doit pas se reposer sur ses lauriers, préviennent les experts.

La Suisse a mieux résisté à la crise que la majorité des 59 pays pris en compte par l'étude de l'IMD. Elle semble néanmoins rebondir avec moins de punch que les pays du peloton de tête.

Après avoir occupé trois ans durant la 4e place, la Suisse se classe désormais derrière Hong Kong et les Etats-Unis, premiers à égalité, Singapour et la Suède. Avec cet Etat scandinave et l'Allemagne (10e rang), elle figure parmi les pays européens les plus performants.

Transports et logement: freins potentiels à la croissance

Grâce à sa diversification et en dépit de la vigueur du franc, la Suisse a réussi à conserver une croissance dynamique l'an passé. "Jusqu'à quand ?", s'interrogent les experts. Des freins apparaissent déjà, avec des tensions en matière de transports et de logement, relèvent-ils.

La Suisse a en outre perdu quelques places s'agissant du cadre offert aux entreprises. En cause: une main-d'oeuvre moins aisément disponible, ainsi qu'une diminution de l'entrepreneuriat et de la responsabilité sociale des dirigeants.

Développer les infrastructures

Ainsi, la Suisse doit développer ses infrastructures, offrir des mesures de soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) et renforcer davantage encore "une image de qualité et de savoir-faire" à l'étranger, prônent les auteurs du rapport. Et d'avertir: "S'appuyer sur ses fondamentaux ne suffit plus".

Les atouts helvétiques demeurent cependant nombreux, aux yeux des décideurs: stabilité politique, haut niveau d'éducation, main d'oeuvre qualifiée, secteur d'exportations robuste, taux de chômage peu élevé, capacité d'innovation et recherche scientifique en constituent quelques-uns.

L'étude prend en compte quatre aspects: la performance économique, l'efficacité du gouvernement et celle des entreprises ainsi que la qualité des infrastructure.

ats/pym

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