![Georges Papandréou en compagnie du président de la Commission européenne lors du sommet des -dirigeants de l'UE à Bruxelles. [KEYSTONE - EPA/DENIS CLOSON]](https://img.rts.ch/articles/2011/image/m2qw0e-27926290.image?w=1280&h=720 "Georges Papandréou en compagnie du président de la Commission européenne lors du sommet des -dirigeants de l'UE à Bruxelles. [KEYSTONE - EPA/DENIS CLOSON]")
Grèce: nouveau plan d'aide de 110 milliards
Le nouveau plan de sauvetage promis à la Grèce si elle adopte son plan d'austérité sera d'un montant "similaire" au premier décidé il y a an, a indiqué vendredi le Premier ministre grec Georges Papandréou. Ce premier plan s'élevait à 110 milliards d'euros de prêts sur trois ans.
"Nous discutons de montants très, très importants" pour ce programme de soutien qui serait financé par la zone euro, le Fonds monétaire international (FMI) et des créanciers privés du pays, a-t-il déclaré à la presse à l'issue d'un sommet de l'Union européenne à Bruxelles.
"Il est encore trop tôt pour donner un montant précis" mais les discussions portent sur "un montant similaire au premier programme d'aide", a-t-il ajouté. Le montant final "dépendra de la participation des créanciers privés", banques et fonds d'investissement, qui détiennent la dette publique grecque.
Pression de l'Allemagne
Sur le total du premier plan d'aide, il reste actuellement la moitié de disponible, mais il est déjà clair que cela ne suffira pas pour remettre la Grèce sur les rails et la sauver de la faillite.
Sous la pression de l'Allemagne, les pays européens ont engagé des négociations avec le secteur afin qu'il apporte une contribution sous une forme volontaire. Elle consistera à renouveler des prêts consentis à la Grèce lorsqu'ils arrivent à échéance.
Ce second plan de sauvetage est conditionné par l'Europe et le FMI à l'adoption la semaine prochaine par le parlement grec d'un nouveau plan d'austérité bouclé par le gouvernement de Georges Papandréou sous la pression de ses bailleurs de fonds internationaux.
ats/lan
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