Christine Lagarde est arrivée vers 09h00 (15h00 en Suisse) au siège du FMI à Washington, ont constaté des journalistes de l'AFP. Elle a été accueillie par son premier adjoint, l'Américain John Lipsky, et le doyen du conseil d'administration, l'Egyptien Abdel Shakour Shaalan.
Le FMI a publié son contrat de travail, qui prévoit un salaire de base de 467'940 dollars par an et une allocation pour frais de représentation (sans justificatifs) de 83'760 dollars par an, soit un total de 551'700 dollars. Au taux de change actuel, cela représente environ 39'000 francs par mois. Cette somme n'est soumise à aucun impôt, grâce au statut de fonctionnaire international des salariés du Fonds.
Le dernier salaire annuel que le FMI ait publié pour son prédécesseur, Dominique Strauss-Kahn, était de 521'100 dollars pour la troisième année de son mandat, soit la période de novembre 2009 à octobre 2010.
Paragraphe sur l'éthique
Le reste des termes du contrat de travail de Mme Lagarde est globalement identique à ceux qui prévalaient pour Dominique Strauss-Kahn, à l'exception d'un paragraphe sur l'éthique beaucoup plus détaillé.
"Il est attendu de vous, en tant que directrice générale, que vous observiez les normes les plus élevées de conduite éthique, conformément aux valeurs d'intégrité, d'impartialité et de discrétion. Vous vous efforcerez d'éviter ne serait-ce que l'apparence d'une inconvenance dans votre comportement", indique le contrat.
"Dans la conduite de vos activités de directrice générale, vous avez un devoir de loyauté exclusive au Fonds et éviterez tout conflit d'intérêt ou l'apparence d'un tel conflit", poursuit-il. Christine Lagarde devra participer "à la formation sur l'éthique prévue par le conseiller éthique du Fonds qui est exigée pour tous les salariés du Fonds".
ats/mre