Une perte de 2 milliards de dollars serait certes "gérable" par la banque, note Moody's, mais "ces pertes soulèvent des questions sur la capacité du groupe à réussir la reconstruction de ses opérations de banque d'investissement". L'examen de la situation "a peu de chance de conduire à des dégradations de plus d'un cran", a précisé Moody's dans un communiqué.
Réputation en cause
Moody's étudiera également "les implications d'un tel événement sur la capacité de la direction à faire croître le chiffre d'affaires de la banque d'investissement d'une façon convenable en termes de risque, et l'impact potentiel sur ses bénéfices d'un nouveau revers sur ce front".
"De la même façon, nous envisagerons les implications potentielles d'un tel événement sur la réputation d'UBS auprès de ses clients de son activité de banque privée et de gestion de fortune", a ajouté l'agence.
La nouvelle de l'arrestation du courtier soupçonné d'être l'auteur de la fraude a fait l'effet d'une bombe dans le monde financier et le titre UBS a clôturé en chute de 10,80% à 9,75 francs suisses, dans un marché en hausse de 0,29%. Lire: Scandale à l'UBS La banque a précisé que cette affaire risquait de faire plonger dans le rouge ses résultats du troisième trimestre, mais que ses clients ne devraient pas en souffrir directement.
ats/cab