Eni (pétrole), Enel (électricité) et deux banques privées UniCredit et Intesa Sanpaolo sont concernées. Outre les entreprises citées, Moody's a aussi revu à la baisse la note de la Poste Italiane (courrier), de Terna (transport d'électricité) et de Finmeccanica (technologies).
Perspective négative
La quasi-totalité des notes sont accompagnées d'une perspective négative. Ce qui implique que Moody's n'exclut pas de les abaisser de nouveau à moyen terme.
L'agence a aussi abaissé la note d'une série de banques publiques et para-étatiques, dans des proportions allant de un à trois crans.
Seul de cette série, l'assureur Generali a vu sa notation confirmée, à "A1", mais sa perspective a été revue à la négative. La première capitalisation du pays, Eni a vu sa note baissée d'un cran (à "A1").
L'agence qui a déclassé la note souveraine de l'Italie mardi a estimé que dans le contexte actuel difficile, "la probabilité pour Eni de recevoir un soutien extraordinaire du gouvernement italien a considérablement diminué". Eni doit faire face aussi à une concurrence accrue sur le marché de l'énergie.
Le groupe d'énergie Enel a subi une dégradation analogue, la note de sa dette à long terme passant de "A2" à "A3" en raison également du manque d'aide probable du gouvernement italien.
Terna est désormais noté "A3" (moins un cran), Finmeccanica "Baa2" (moins deux crans), UniCredit et Intesa Sanpaolo "A2" (moins deux crans) et la Poste Italiane "A2" (moins trois crans).
ats/afp/hof