"Nous sommes très optimistes", a indiqué le chef de l'IIF, Charles Dellara au journal "Welt am Sonntag" qui estime que plus de 9 banques sur 10 participeront."
Je ne peux pas parler au nom des autres créanciers du secteur des assurances et des fonds spéculatifs. Dans ce cas précis, il y a certainement un travail de persuasion à opérer", a-t-il ajouté.
Lors d'un sommet marathon mercredi et jeudi à Bruxelles, les dirigeants européens ont obtenu des banques, notamment représentées par le chef de l'IIF, qu'elles acceptent une décote de 50% sur leurs titres de dette grecque.
100 milliards de dette effacés
"A première vue, nous ne pensions pas que nous pourrions rencontrer les chefs d'Etat et de gouvernement. Nous estimions que les garanties des Etats qui étaient sur la table n'étaient pas suffisantes pour accepter une coupe de 50%", a-t-il expliqué. (Lire: Accord sur la dette)
"Mais ensuite Angela Merkel s'est engagée et a augmenté les garanties de 20 à 30 milliards d'euros. C'est ce qui a permis de déboucher sur un accord", a-t-il rappelé. Cet accord doit permettre d'effacer 100 milliards des 350 milliards d'euros de dette grecque.
Charles Dellara se veut "certain" que le sommet européen de mercredi était le dernier sur ce thème.
ats/mre