C'est principalement à Londres et aux Etats-Unis que les emplois passeront à la trappe, détaille le journal zurichois. Le groupe emploie, qui 50'700 personnes dans le monde, avait vu son bénéfice chuter de moitié au deuxième trimestre, à 768 millions de francs.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole de la banque a refusé de commenter cette information. Il a toutefois indiqué que le patron de la banque, Brady Dougan, donnerait une conférence de presse mardi, à l'occasion des résultats du 3ème trimestre, ce qui est exceptionnel. "Le marché s'attend à des nouvelles", a-t-il déclaré.
Pour rappel, l'UBS avait aussi annoncé en août la suppression de 3500 emplois sur un total de 65'700, impliquant 400 licenciements en Suisse. Lire: Secteur bancaire
Le Tages-Anzeiger explique que les suppressions de postes sont dues à une réorientation de la banque d'investissement. Le Credit Suisse doit diminuer de moitié les risques. Une modification de politique qui rend certaines affaires moins rentables voire plus rentables du tout.
D'autres éléments sont aussi avancés pour expliquer ces 1000 nouvelles suppressions de postes: les perspectives négatives aux Etats-Unis et dans la zone euro. La stratégie de l'argent propre va aussi faire perdre des clients à la banque. Les emplois seront perdus aussi dans la gestion de fortune.
cab