Le programme, dont l'ampleur correspond aux chiffres évoqués dans la presse à fin septembre, doit permettre une économie de 30 millions de francs par an, auxquels s'ajoutent 10 millions de réduction dans la location de locaux et le matériel.
L'essentiel des mesures devrait avoir déployé leurs effets d'ici à la mi-2012 au plus tard, précise le communiqué. Elles impliquent un impact unique sur le résultat 2011 à hauteur de 50 millions de francs et assureront un plein effet lors de l'exercice 2013.
Franc fort en cause
La restructuration répond à la contrainte provenant du fait que Julius Baer comptabilise la majorité de ses dépenses en francs suisses mais génère l'essentiel de ses revenus en monnaies étrangères. La banque a toutefois profité de la stabilisation du franc à un niveau plus bas, suite à l'intervention de la Banque nationale suisse le 6 septembre.
Julius Baer présente un effectif total de quelque 3600 postes en équivalents plein temps, dont environ 2700 en Suisse. La distribution des suppressions d'emplois doit affecter tous les pays où l'établissement bancaire est actif, à savoir 20.
Managers pas épargnés
Pour rappel, le management de Julius Baer contribuera également au plan de restructuration. Les plus hauts cadres ont été invités début novembre à renoncer librement à une partie de leurs revenus. Il leur est ainsi demandé d'abandonner entre 5 et 10% du salaire net.
Les actifs sous gestion de la banque privée zurichoise s'affichaient à 166 milliards de francs à fin octobre, un montant stable par rapport à celui inscrit à fin juin. La banque privée zurichoise publiera ses résultats 2011 le 6 février prochain.
ats/cab