Dans le Matin dimanche, il exprime "une certaine compréhension" pour ceux qui appellent l'institut d'émission à relever le cours plancher franc-euro. L'intervention de la BNS début septembre pour fixer un cours plancher de 1,20 franc pour un euro "a fortement diminué les risques pour l'économie suisse", a indiqué Thomas Jordan dans une interview au journal dominical. "Mais cela ne veut pas dire que la situation est devenue facile, au contraire", a-t-il ajouté.
Plusieurs problèmes
La croissance suisse en perte de vitesse, le franc élevé et la baisse de la demande provoquée par une conjoncture mondiale à la peine représentent une conjonction de facteurs qui "pose des problèmes", note Thomas Jordan.
Faisant écho aux propos tenus par le président de la BNS, Philipp Hildebrand, début novembre, il a répété que la BNS était "prête à prendre de nouvelles mesures si les perspectives économiques et les risques de déflation l'exigent" et que le franc "devrait continuer de s'affaiblir sur la durée".
ats/pima