La moyenne des pays de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) est de 33,8%. La quote-part fiscale des collectivités publiques suisses est, depuis l'an 2000, assez stable et légèrement inférieure à 30% du produit intérieur brut (PIB).
Moins que le Danemark, plus que le Japon
La légère augmentation enregistrée en 2010 résulte principalement de la croissance des recettes fiscales supérieure à la moyenne enregistrée dans les cantons et les communes. Les quotes-parts reculent en revanche en ce qui concerne la Confédération et les assurances sociales, car le produit des impôts et des taxes a moins progressé dans ces secteurs que le PIB.
La Suisse continue d'afficher une charge fiscale faible en comparaison avec d'autres pays de l'OCDE. Elle occupait également une bonne position en 2010, se situant nettement au-dessous de la moyenne des 34 pays membres de l'OCDE, qui atteignait 33,8% selon les chiffres publiés mardi par l'organisation.
Neuf pays avaient des charges fiscales plus basses: la Slovaquie, l'Irlande, le Japon, l'Australie, la Corée, la Turquie, les Etats-Unis, le Chili et le Mexique. La charge fiscale la plus élevée se situait au Danemark (48,2, la plus faible au Mexique (18,7%).
La quote-part fiscale est égale à la somme des recettes fiscales et des cotisations aux assurances sociales exprimée en pour-cent du PIB, relève le Département fédéral des finances (DFF) dans son communiqué. Elle comprend la totalité des impôts, les cotisations obligatoires aux assurances sociales (AVS, AI, APG, AC), les allocations familiales dans l'agriculture et l'assurance maternité du canton de Genève.
Bien qu'obligatoires, les cotisations aux assurances-maladie, aux assurances-accident et aux caisses de pensions ne sont pas prises en compte, ces entreprises n'étant pas des administrations publiques.
ap/hof