Ces obligations pourraient être acquises par des privés, des caisses de pension, des entreprises ou encore des fondations, indique Peter Hasler dimanche dans une interview au "SonntagsBlick". Peter Hasler souhaiterait que la population suisse achète les futures obligations.
Cela serait "sympathique" que les habitants prennent une participation à "leur poste", assure-t-il. Le modèle exact des obligations n'est pas encore clairement défini. PostFinance a besoin d'augmenter ses fonds propres car elle sera soumise dès 2013 au contrôle de l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA).
Le montant exact de l'augmentation des fonds propres sera fixé par cette dernière. La Poste prendra aussi en compte dans le calcul le renchérissement de son parc immobilier existant. Courrier international Par ailleurs, Peter Hasler défend la décision de La Poste de lancer une co-entreprise avec La Poste française sur le marché du courrier international. (Lire: Marché du courrier)
Une extension "sans risque"
Cela n'a rien à voir avec les plans d'expansion à l'étranger de son prédécesseur Claude Béglé, assure Peter Hasler. Aucun investissement ne sera effectué en matière d'infrastructure. "Nous nous étendons sans prendre de risque", se félicite Peter Hasler.
"Cette collaboration ne nécessitera pas de gros investissements et se fait d'égal à égal avec La Poste française", renchérit le directeur de La Poste Jürg Bucher dans une interview au "Matin dimanche".
"Notre stratégie à l'étranger est claire. Elle consiste à conclure des alliances là où cela a du sens comme c'est désormais le cas avec La Poste française", ajoute-t-il. En ce qui concerne le réseau de bureaux de Poste, encore déficitaire à l'heure actuelle, l'assainissement devrait être terminé d'ici à 2020, indique Peter Hasler.
ats/mre