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Les actions continuent sur les sites de Petroplus

La production des cinq raffineries du groupe, dont celle de Cressier (NE), n'est plus assurée que pendant quelques jours. [DOMINIC FAVRE]
Face aux menaces de faillite, le titre de Petroplus s'est effondré à la bourse ces derniers jours. - [DOMINIC FAVRE]
Le conseiller d'Etat neuchâtelois Thierry Grosjean a rencontré vendredi la direction et les collaborateurs de Petroplus sur le site de Cressier. Pour sa part, le syndicat Unia demande l'intervention active du Conseil fédéral.

Malgré le gel annoncé jeudi de l'ensemble des lignes de crédit du groupe zougois, Thierry Grosjean croit à d'autres options que la faillite et espère la poursuite de l'exploitation ou la reprise du site par un groupe tiers. (Lire: Pétroplus en difficulté)

"Chose extraordinaire, à Cressier, l'activité se poursuit comme si de rien n'était", a déclaré à l'ats le ministre neuchâtelois. La fermeture du site - définitive ou temporaire - est prévue dès la mi-janvier. Quelque 260 emplois sont en jeu.

Le site qu'exploite Petroplus à Cressier (NE) semble également menacé. [Dominic Favre]
Le site qu'exploite Petroplus à Cressier (NE) semble également menacé. [Dominic Favre]

Unia demande l'intervention du Conseil fédéral

De son côté, le syndicat Unia invite le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann "à intervenir immédiatement et personnellement auprès des banques suisses partenaires", écrit-il dans un communiqué publié vendredi.

En parallèle, les salariés de la raffinerie de Petit-Couronne (F) en phase de mise à l'arrêt, ont bloqué vendredi dans une action symbolique un dépôt pétrolier voisin.

En visite sur le site, les candidats à l'élection présidentielle française Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Hervé Morin (Nouveau centre) ont plaidé en sa faveur.

A la Bourse suisse, le titre de l'exploitant zougois a clôturé vendredi sur une chute de 14,29%, à 1,20 franc.

ats/mre

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