Malgré le gel annoncé jeudi de l'ensemble des lignes de crédit du groupe zougois, Thierry Grosjean croit à d'autres options que la faillite et espère la poursuite de l'exploitation ou la reprise du site par un groupe tiers. (Lire: Pétroplus en difficulté)
"Chose extraordinaire, à Cressier, l'activité se poursuit comme si de rien n'était", a déclaré à l'ats le ministre neuchâtelois. La fermeture du site - définitive ou temporaire - est prévue dès la mi-janvier. Quelque 260 emplois sont en jeu.
Unia demande l'intervention du Conseil fédéral
De son côté, le syndicat Unia invite le ministre de l'économie Johann Schneider-Ammann "à intervenir immédiatement et personnellement auprès des banques suisses partenaires", écrit-il dans un communiqué publié vendredi.
En parallèle, les salariés de la raffinerie de Petit-Couronne (F) en phase de mise à l'arrêt, ont bloqué vendredi dans une action symbolique un dépôt pétrolier voisin.
En visite sur le site, les candidats à l'élection présidentielle française Jean-Luc Mélenchon (Front de gauche) et Hervé Morin (Nouveau centre) ont plaidé en sa faveur.
A la Bourse suisse, le titre de l'exploitant zougois a clôturé vendredi sur une chute de 14,29%, à 1,20 franc.
ats/mre