Le raffinage pourra reprendre à Coryton (Angleterre) et Ingolstadt (Allemagne) grâce à un accord trouvé entre l'entreprise Petroplus et ses créditeurs. Les raffineries de Petit-Couronne (France) et Anvers (Belgique) ont pour leur part été fermées, alors que celle de Cressier dans le canton de Neuchâtel, où travaillent 260 personnes, le sera la semaine prochaine, selon le communiqué.
L'accord permettra également aux parties de négocier un amendement au "Credit Revolving Facility" passé avec le groupe de treize banques créditrices dont l'UBS et Credit Suisse, qui devrait être entériné durant la deuxième moitié de janvier 2012, indique le groupe. Il annonce par ailleurs qu'il est en négociation avec "une tierce partie concernant l'alimentation en pétrole brut et en matières premières pour les raffineries de Coryton et Ingolstadt.
Le 27 décembre, le premier raffineur indépendant en Europe avait annoncé qu'il s'était vu refuser une ligne de crédit de 1 milliard de dollars jugée "indispensable" au bon fonctionnement de ses opérations d'achat de brut. La situation était devenue critique depuis que le 5 janvier, la société avait indiqué que les banques avaient gelé toutes les facilités de crédit, qui totalisaient 2,1 milliards de dollars.
ats/pbug