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La BCE laisse son principal taux directeur à son plus bas historique

La Banque centrale européenne a décidé de ne pas toucher au niveau de son taux directeur.
La Banque centrale européenne a décidé de ne pas toucher au niveau de son principal taux directeur.
La Banque centrale européenne (BCE) a laissé mercredi son principal taux directeur inchangé à 1%. De son côté, l'Allemagne s'est déclarée opposée à une garantie européenne des dépôts bancaires.

Le taux directeur de la Banque centrale européenne restera inchangé, a annoncé un porte-parole de l'institution. La plupart des économistes s'attendaient à cette décision, malgré la résurgence de la crise en zone euro, alimentée par les déboires grecs et les inquiétudes sur la fragilité du système bancaire. (Lire: Moody's dégrade la note de banques allemandes et autrichiennes)

Le président de la BCE Mario Draghi devait s'exprimer lors d'une conférence de presse du siège de l'institution monétaire à à Francfort en début d'après-midi. La plupart des économistes s'attendent en revanche à une baisse des taux en juillet, une fois que les incertitudes qui entourent les élections législatives grecques du 17 juin se seront levées.

L'institution de Francfort pourrait toutefois annoncer dès ce mercredi de nouvelles mesures en faveur des banques. Elle doit aussi dévoiler ses prévisions de croissance et d'inflation pour 2012 et 2013.

Mario Draghi sera également sans doute interrogé sur le projet d'union bancaire que soutiennent la BCE et la Commission européenne mais qui rencontre des résistances du côté du gouvernement allemand. (lire ci-contre)

agences/mre

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Berlin contre une garantie bancaire européenne

Le gouvernement allemand estime qu'il "ne peut pas y avoir de mutualisation" de la garantie des dépôts bancaires européens "tant que des étapes importantes d'intégration n'ont pas été franchies", a déclaré mercredi le porte-parole du gouvernement Steffen Seibert.

L'idée d'une telle garantie commune est partie intégrante d'un projet d'"union bancaire" mis sur la table par la Commission européenne et la BCE, et dont l'Allemagne a déjà fait savoir qu'elle ne pouvait l'envisager qu'au terme d'un processus d'intégration européenne plus poussé.

Mais autant l'Allemagne ne semble pas opposée au principe d'une surveillance centralisée des banques de la zone euro, à terme, elle est beaucoup plus circonspecte à l'égard d'une garantie de l'épargne.