La faiblesse du marché automobile européen a fait baisser le bénéfice net de Renault, en baisse de 39% à 746 millions d'euros. Le groupe a bénéficié de la contribution de ses partenaires (Nissan, AB Volvo et Avtovaz) à hauteur de 630 millions.
Le résultat d'exploitation a reculé de 33% à 519 millions d'euros et la marge opérationnelle de 23% à 482 millions. Le chiffre d'affaires est quasi stable (-0,8%) à 20,9 milliards d'euros.
"La poursuite de la croissance à l'international n'a pas compensé la faiblesse du marché européen", souligne le constructeur français.
"Risques en Europe"
Le groupe a précisé qu'il table toujours sur une hausse de ses ventes en 2012 "sous réserve que le marché européen ne se dégrade pas plus que prévu actuellement". Renault avait revu mi-juillet en baisse ses prévisions pour les marchés français et européen. Selon lui, le premier devrait fléchir de 10 à 11% et le deuxième de 6 à 7% cette année.
Le constructeur confirme aussi être bien parti pour atteindre son objectif d'un flux de trésorerie opérationnel positif pour sa division auto, en dépit d'une "une hausse des risques en Europe".
Ces résultats tranchent avec ceux du numéro un français, PSA. Ce dernier, plus dépendant de l'Europe, a essuyé une perte nette semestrielle de 819 millions d'euros et veut supprimer 8000 postes dans l'Hexagone. (Lire: Peugeot Citroën, en crise, essuie une grosse perte au premier semestre)
afp/mre