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La France pourrait entrer en récession au troisième trimestre

Bdf [JACQUES BRINON]
Façade de la Banque de France à Paris. L'institution prédit que le pays est sur le point d'entrer en récession. - [JACQUES BRINON]
La Banque de France prédit une entrée de la France en récession au troisième trimestre de cette année, avec un recul de 0,1% du produit intérieur brut, selon les premières estimations de son enquête mensuelle de conjoncture.

La Banque de France voit la France entrer en récession au troisième trimestre. Elle prédit un recul de 0,1% du produit intérieur brut (PIB), selon sa première estimation publiée mercredi dans son enquête mensuelle de conjoncture.

Début juillet, la Banque de France avait déjà confirmé s'attendre à un recul de 0,1% du PIB français au deuxième trimestre. Si ses craintes se concrétisent, l'économie française connaîtrait donc une nouvelle récession, avec deux trimestres consécutifs de repli. Au premier trimestre, l'économie avait enregistré une croissance nulle.

Abaissement des prévisions

Le gouvernement a abaissé ses prévisions début juillet, ramenant ses attentes à une croissance du PIB de 0,3% en 2012 et environ 1,2% pour 2013, contre 0,4% et 1,7% espérés auparavant.

Le net ralentissement de la croissance complique l'équation budgétaire du gouvernement, dont l'objectif, maintes fois réaffirmé, est de ramener le déficit public à 4,5% du PIB en 2012, puis 3% en 2013.

Principal moteur de la croissance, la consommation des ménages français a très légèrement progressé en juin (0,1%) mais a fléchi de 0,2% sur l'ensemble du deuxième trimestre.

agences/pym

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Excédent commercial de l'Allemagne

Dans le couple franco-allemand, l'Allemagne va mieux que la France: l'excédent commercial de l'Allemagne a grimpé en juin à 17,9 milliards d'euros (21,5 milliards de francs), contre 15,6 milliards en mai, selon des chiffres bruts publiés mercredi par l'Office fédéral des statistiques.

Les exportations, grand atout de la première économie européenne, ont elles aussi augmenté, passant de 92,7 milliards d'euros en mai à 94,6 milliards en juin, en chiffres bruts.