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Les banquiers suisses jugent les accords fiscaux essentiels pour l'avenir

Patrick Odier refuse de céder au chantage américain. [Steffen Schmidt - Keystone]
Patrick Odier est président de l'Association suisse des banquiers. - [Steffen Schmidt - Keystone]
Alors que se tient la Journée des banquiers à Zurich, la profession confirme son soutien à des accords avec l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Autriche. Elle estime que la Suisse peut demeurer une place financière de pointe.

Les accords fiscaux sont essentiels pour l'avenir de la place financière helvétique, estime l'Association suisse des banquiers (ASB). Selon elle, malgré la pression persistante de l'étranger, des négociations permettront à la Suisse de renforcer son rôle.

L'Association suisse des banquiers continue de plébisciter les accords fiscaux avec l'Allemagne, le Royaume-Uni et l'Autriche, a indiqué mardi son président Patrick Odier à l'occasion de la conférence de presse organisée avant la Journée des banquiers.

Contre une renégociation avec l'Allemagne

Patrick Odier rejette en revanche catégoriquement l'idée d'une renégociation avec l'Allemagne, ardemment souhaitée par les sociaux-démocrates outre-Rhin. A ses yeux, ces accords constituent une opportunité historique et sont essentiels pour la stratégie dite de l'argent propre.

Le Genevois insiste également sur la nécessité de trouver une solution au différend fiscal avec les Etats-Unis et dit regretter que des données de collaborateurs aient dû être livrées. "Dans une situation aussi difficile, il est du devoir des banques concernées d'offrir à leurs collaborateurs le soutien nécessaire".

Le président de l'association appelle à une étroite coopération entre la place financière et les autorités politiques afin de parvenir à des solutions durables.

ats/jgal

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