"La performance de l'action a de manière évidente été décevante", a indiqué Mark Zuckerberg lors de la conférence technologique TechCrunch Disrupt à San Francisco. Le titre a perdu environ la moitié de sa valeur depuis son introduction en Bourse le 18 mai dernier au prix de 38 dollars.
Les déclarations de son PDG, mardi, lui ont toutefois permis de repasser au-dessus de la barre des 20 dollars dans les échanges électroniques suivant la clôture de la Bourse de New York. Elle prenait 3,09% à 20,03 dollars mardi en fin de soirée, après avoir déjà progressé de 3,3% durant la séance pour clôturer à 19,43 dollars.
"Entreprise mobile"
Lors de la conférence TechCrunch, Mark Zuckerberg a notamment répondu aux critiques estimant son groupe mal préparé à l'essor des connexions depuis un appareil mobile, pour lesquelles Facebook commence seulement à enregistrer des recettes publicitaires.
"Maintenant, nous sommes une entreprise mobile", a-t-il dit. "Nous allons gagner plus d'argent sur les mobiles que nous ne le faisons sur les ordinateurs", a-t-il promis.
ats/bkel
Pas de téléphone Facebook
A la veille du lancement de l'iPhone 5 d'Apple, Mark Zuckerberg a assuré que Facebook n'avait pas l'intention de lancer son propre téléphone, démentant des rumeurs ayant circulé plus tôt dans l'année.
"Le téléphone n'a aucun sens", a-t-il déclaré, jugeant que ce serait "clairement la mauvaise stratégie pour nous".
"Peut-être que nous pourrions convaincre 10 millions de personnes de l'utiliser, 20 millions", a-t-il poursuivi, comparant ces chiffres au nombre d'utilisateurs de son site - 500 millions fin juin, selon le groupe.
Il a ajouté que le groupe préférait "construire un système aussi intégré que possible à tous les appareils utilisés par les gens, quels qu'ils soient".