"BAE Systems et EADS confirment qu'ils sont en discussions à propos d'un possible rapprochement de leurs activités", ont indiqué les deux groupes mercredi dans un communiqué, après la publication d'informations de presse en ce sens.
Selon les discussions en cours, le nouvel ensemble serait détenu à 60% par les actionnaires d'EADS et à 40% par ceux de BAE.
Les deux sociétés resteraient cotées respectivement à Paris et Londres, mais seraient rassemblées sous la coupe d'un nouvel ensemble ayant une structure de direction unique.
Décision le 10 octobre
Les deux groupes indiquent par ailleurs avoir entamé des discussions avec "une série de gouvernements", étant donné l'aspect "sensible" de leurs activités de défense.
Une éventuelle fusion restera suspendue aux accords d'un "certain nombre" d'autorités gouvernementales et de la concurrence, rappellent les deux entreprises, qui se donnent jusqu'au 10 octobre pour annoncer une transaction ou y renoncer.
Sur un plan purement financier, EADS versera 200 millions de livres (environ 300 millions de francs) de dividende exceptionnel à ses actionnaires en cas de fusion avec BAE.
afp/mre