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Novartis s'attend à 9 mois difficiles après l'expiration d'un brevet clé

Le CEO de Novartis, Joseph Jimenez (à gauche), a obtenu une rémunération de plus de 13,2 millions en 2012. Le plus bas salaire se monte lui à 61'000 francs par an. L'écart est de 1:219. [KEYSTONE - Georgios Kefalas]
Joseph Jimenez table sur une nouvelle hausse du chiffre d'affaires de Novartis au deuxième semestre 2013. - [KEYSTONE - Georgios Kefalas]
Le patron de Novartis Joseph Jimenez explique dimanche dans la SonntagsZeitung que l'expiration du brevet sur le Diovan aux Etats-Unis a causé une baisse du chiffre d'affaires qui pourrait durer jusqu'au deuxième semestre 2013.

Confronté à l'expiration fin septembre du brevet protégeant le médicament contre l'hypertension Diovan aux Etats-Unis, Novartis s'attend à trois trimestres difficiles, explique dimanche son patron Joseph Jimenez dans l'hebdomadaire SonntagsZeitung.

Dans les semaines qui ont suivi l'expiration du médicament "best-seller" du groupe pharmaceutique bâlois, le recul du chiffre d'affaires aux Etats-Unis a été "significatif", affirme Joseph Jimenez dans une interview au journal alémanique.

Concurrence des génériques

En raison des ventes de médicaments génériques concurrents, le chiffre d'affaires du Diovan a déjà chuté de 2 milliards de dollars, pour un produit ayant ramené jusqu'à 6 milliards dans les caisses de Novartis sur une année.

Le patron de Novartis n'envisage toutefois pas de vaste plan d'économies. Il pourrait y avoir tout au plus de petites mesures ponctuelles, selon lui. Joseph Jimenez explique en outre que la gamme de produits a été rajeunie, et table sur une hausse importante du chiffre d'affaires dès la deuxième moitié de l'année 2013.

ats/ptur

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