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Dégradée par S&P, la dette espagnole est proche de la catégorie spéculative

Si Standard and Poor's devait dégrader encore la note de la dette espagnole, celle-ci serait considérée comme "spéculative" par les investisseurs.
Si Standard and Poor's devait dégrader encore la note de la dette espagnole, celle-ci serait considérée comme "spéculative" par les investisseurs.
Standard and Poor's a annoncé mercredi avoir abaissé la note de solvabilité de l'Espagne de deux crans, reléguant ainsi le pays à la limite inférieure des emprunteurs considérés comme fiables.

L'agence d'évaluation financière américaine S&P a abaissé de "BBB+" à "BBB-" la note qu'elle attribue à la dette publique espagnole à long terme.

L'Espagne reste ainsi dans la catégorie des pays en mesure de faire face à leurs obligations, mais la note qui lui est attribuée est la plus faible dans la catégorie des investissements jugés fiables.

Aggravation de la récession

La "perspective négative" associée à la note du pays indique que les obligations d'Etat espagnoles pourraient être reléguées à moyen terme dans la catégorie des investissements spéculatifs.

L'agence justifie son choix en citant notamment une "aggravation de la récession qui limite les options du gouvernement".

"Manque de direction politique"

Selon elle, la perspective négative associée à la note espagnole traduit la persistance "de risques importants pesant sur la croissance économique et l'exécution du budget de l'Espagne, et le manque de direction politique claire de la part de la zone euro".

En juillet, la petite agence américaine de notation Egan-Jones avait déjà classé les obligations
espagnoles en catégorie spéculative.

agences/mre

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Lagarde veut laisser plus de temps à la Grèce

La directrice générale du FMI Christine Lagarde estime qu'il est "nécessaire" d'accorder à la Grèce un délai supplémentaire de deux ans, jusqu'à 2016 pour que le pays parvienne à diminuer ses déficits conformément aux exigences des créanciers de la "troïka".

Le FMI avait déjà estimé qu'il y avait de "bons arguments" pour de donner davantage de temps à Athènes. C'est toutefois la première fois que Christine Lagarde évoque aussi clairement ce délai, également demandé par le gouvernement grec.