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La troïka pourrait débloquer 31,5 milliards d'euros pour la Grèce

"D'une tragédie contemporaine, la Grèce deviendra une histoire de succès. Du symbole d'un système qui a échoué, elle deviendra l'exemple d'un retour spectaculaire", a déclaré le Premier ministre grec Antonis Samaras lors d'un discours prononcé devant les membres du Parti populaire européen (PPE) réunis mercredi en congrès à Bucarest. [ROBERT GHEMENT]
"D'une tragédie contemporaine, la Grèce deviendra une histoire de succès", a déclaré le Premier ministre grec Antonis Samaras lors d'un discours prononcé devant les membres du Parti populaire européen (PPE) réunis mercredi en congrès à Bucarest. - [ROBERT GHEMENT]
Les principaux bailleurs de fonds de la Grèce (UE, FMI et BCE), réunis au sein de la troïka, ont achevé leur mission à Athènes et espèrent parvenir rapidement à un accord avec la Grèce pour débloquer un prêt de 31,5 milliards d'euros.

La Banque centrale européenne (BCE), l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI), réunis au sein de la troïka, ont annoncé avoir terminé leur mission à Athènes, en Grèce.

Ils ont dit mercredi soir dans un communiqué espérer arrêter rapidement un accord avec les autorités grecques sur les réformes à mettre en place en échange d'un prêt de 31,5 milliards d'euros, soit plus de 38 milliards de francs.

Bientôt un accord complet

"Les autorités et les équipes (de la troïka) se sont mis d'accord sur les principales mesures nécessaires pour (...) ouvrir la voie à une fin de l'examen" des créanciers de la Grèce, indique la Commission européenne dans un communiqué, ajoutant que "les discussions sur les sujets en suspens vont se poursuivre (...) avec l'objectif d'atteindre un accord complet dans les jours qui viennent".

Le Premier ministre grec Antonis Samaras a promis mercredi, lors d'un discours prononcé devant les membres du Parti populaire européen (PPE) réunis en congrès à Bucarest, que son pays irait de l'avant avec les réformes requises par les partenaires européens et les bailleurs de fonds afin de ne plus être "le maillon le plus faible de l'Union européenne".

L'UE renforcée

"Si le maillon le plus faible de l'UE devient suffisamment fort, l'ensemble de l'UE sortira renforcée" de la crise, a déclaré Antonis Samaras.

Rappelant les réformes engagées par Athènes afin d'assainir les finances publiques, Antonis Samaras a souligné l'importance de la cohésion au sein de la société.

"La société n'est pas une machine qu'on peut arrêter, les gens ne sont pas des pièces détachées, nous devons maintenir la cohésion" a-t-il souligné à la veille d'une journée de grève contre la cure d'austérité.

ats/aduc

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Prochaine visite de la troïka à Chypre

Le ministre des Finances chypriote Vassos Shiarly a indiqué que son pays pourrait recevoir une visite de la troïka dès la semaine prochaine, pour négocier les termes d'un plan de sauvetage de l'économie de l'île.

L'agence de notation Standard and Poor's (SP) a enfoncé encore un peu plus mercredi la note de la dette de Chypre en catégorie spéculative, en l'abaissant de trois crans de "BB" à "B", critiquant l'"inaction" du gouvernement et le retard du sauvetage international.