Toutes les banques ont l'obligation de se préparer aux accords sur l’impôt libératoire à la source, dits Rubik. Deux de ces accords, avec la Grande-Bretagne et l’Autriche, entrent en vigueur le 1er janvier prochain. Celui avec l’Allemagne est encore incertain, car la Chambre des Länder doit se prononcer fin novembre.
Or, ces accords, qui prévoient une
régularisation des avoirs non déclarés et une taxation à la source des revenus, entraînent des investissements onéreux pour les banques. Et certaines d’entre elles envisagent de se séparer de leurs clients allemands.
Selon une enquête de la RTS auprès d'une dizaine d'établissements privés genevois, une de ces banques a décidé de passer à l’acte. Trois autres enseignes envisagent de faire de même. Dans trois des quatre cas, la stratégie adoptée est de se concentrer sur la clientèle anglaise, plus nombreuse en Suisse romande.
Francesca Argiroffo/nr