L'action du groupe Facebook a flambé de près de 20% après la publication mercredi de résultats montrant des progrès dans ce qui semblait jusqu'ici le point faible du groupe, les revenus tirés des accès mobiles. Le titre a clôturé sur un bond record de 19,13% à 23,23 dollars, après être montée en séance jusqu'à 24,25 dollars (+24,35%).
Le précédent record remontait au 12 septembre, quand le titre avait pris 7,73% au lendemain de la première intervention publique depuis l'entrée en Bourse de son patron-fondateur Mark Zuckerberg, qui avait affirmé que Facebook gagnerait à terme plus d'argent grâce aux connexions mobiles au site que grâce à celles réalisées depuis un ordinateur de bureau.
Encore 39% en dessous de son prix d'introduction
Les inquiétudes sur la capacité de Facebook à gagner de l'argent en monétisant sa gigantesque base d'utilisateurs, notamment quand ils se connectent depuis un appareil mobile, ont été l'une des raisons de la débâcle boursière du groupe.
L'action avait perdu en quelques mois la moitié de sa valeur comparé à son prix d'introduction de 38 dollars. Elle a commencé à opérer une remontée depuis septembre, mais est encore aujourd'hui 39% en dessous de ce niveau.
Les recettes sur mobiles rassurent les investisseurs
Facebook a donné de nouvelles raisons d'espérer aux investisseurs en annonçant mercredi que 14% de ses recettes publicitaires du troisième trimestre, soit environ 150 millions de dollars (près de 140 millions de francs), venaient du mobile.
"La forte performance mobile pourrait aider à atténuer les inquiétudes entourant la transition mobile en cours chez Facebook", a souligné la maison de courtage Sterne Agee, qui calcule que s'il, maintient le rythme actuel, le groupe pourrait gagner un milliard de dollars en un an sur les mobiles.
ats/afp/vtom
Doutes avec l'arrivée de nouveaux titres
Credit Suisse évoque aussi des incertitudes liées à la possible arrivée prochaine sur le marché de nouveaux paquets d'actions, des périodes de blocage des ventes pour certains actionnaires historiques arrivant à expiration.
Le numéro deux bancaire helvétique calcule que jusqu'à 16 milliards de dollars de titres pourraient être mis sur le marché dans les deux prochains mois.