La Bourse de Milan a chuté suite à l'annonce du départ de Mario Monti
La Bourse de Milan a clôturé lundi en forte baisse (-2,20%), alors qu'elle s'est enfoncée dans le rouge en milieu de matinée, chutant de plus de 3%, au lendemain d'un week-end politique très mouvementé en Italie.
La Bourse de Milan a clôturé lundi en forte baisse (-2,20%), reflétant l'inquiétude des investisseurs face à la nouvelle crise politique qui a éclaté en Italie au cours du week-end avec la démission annoncée du gouvernement de Mario Monti.
L'indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, a toutefois réussi à réduire ses pertes au cours de l'après-midi, terminant sur une baisse de 2,20%, contre plus de 3% dans la matinée.
Recul de 3,44%
A 12h22 lundi, l'indice vedette de la Bourse de Milan, le FTSE Mib, reculait de 3,44% à 15.161 points. Les économistes avaient mis en garde contre une réaction violente des marchés au lendemain d'un week-end politique très mouvementé en Italie.
L'Italie se prépare à des élections anticipées après deux coups de théâtre successifs: l'ancien chef du gouvernement Silvio Berlusconi a annoncé qu'il allait se présenter aux législatives prévues au début 2013, tandis que Mario Monti a annoncé sa démission imminente, une fois la loi de finances adoptée au Parlement. (Lire aussi: Mario Monti pourrait être candidat aux prochaines élections italiennes).
Les taux italiens des emprunts à dix ans se sont eux aussi tendus nettement lundi matin sur le marché de la dette européenne sur fond de climat de défiance à l'égard de l'énorme endettement de l'Italie (plus de 120% du PIB).
Inquiétudes du MES et de l'UE
Le chef du Mécanisme européen de stabilité (MES) s'inquiète de la situation politique en Italie et juge "important" que Rome poursuive le processus de réformes dans l'intérêt de l'Italie et l'ensemble de la zone euro. "L'Italie a engagé des réformes importantes durant l'année écoulée. Les marchés ont réagi positivement jusqu'ici, toutefois il ont réagi avec inquiétude aux événements de la semaine dernière", a déclaré Klaus Regling dans un entretien au "Süddeutsche Zeitung" lundi.
Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, a de son côté appelé les Italiens à ne pas "céder à l'illusion qu'il existe des solutions miracles. Il n'y a pas d'alternative à la correction des finances publiques et à l'amélioration de réformes qui améliorent la compétitivité", dans un entretien au quotidien économique "Il Sole 24 Ore".
agences/vtom
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Baisse de la production industrielle
La production industrielle a reculé de 1,1% en octobre par rapport à septembre en Italie, selon des chiffres diffusés lundi par l'Institut de statistiques Istat. Sur un an, elle est en baisse de 6,2%.
La baisse mensuelle de l'indice se retrouve dans tous les secteurs, notamment les biens intermédiaires (-8%), les biens de consommation (-5,5%) et l'énergie (-4,4%).
Baisse du PIB de 0,2%
Le produit intérieur brut (PIB) de l'Italie s'est contracté de 0,2% au troisième trimestre 2012 par rapport au précédent et de 2,4% sur un an, selon des chiffres définitifs publiés lundi par l'Institut national des statistiques (Istat).