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L'indemnité de Daniel Vasella suscite les spéculations

FILE --- Daniel Vasella, Chairman of Swiss pharmaceutical group Novartis, speaks during the general assembly in Basel, Switzerland, Thursday, February 23, 2012. Having served in leadership positions as CEO and Chairman of Novartis for 17 years, Dr. Daniel Vasella has decided not to stand for re-election to the Novartis Board of Directors at the company's Annual General Meeting (AGM) on February 22, 2013. Dr. Joerg Reinhardt is proposed as the new Director of Novartis AG and designated non-executive Chairman of the Board of Directors, effective as of August 1, 2013. During the transition period, current Vice-Chairman Prof. Dr. Ulrich Lehner will lead the Board on an ad interim basis. (KEYSTONE/Georgios Kefalas) [Georgios Kefalas]
Après 17 ans à la tête du conseil d'administration de Novartis, Daniel Vasella ne sollicitera pas de nouveau mandat. - [Georgios Kefalas]
A peine plus d'un mois avant la votation sur la limitation des salaires abusifs, l'indemnité de départ du patron de Novartis est dans le collimateur de la presse. Selon la SonntagsZeitung, il pourrait percevoir chaque année la moitié de son salaire.

Sur le départ, Daniel Vasella pourrait toucher des indemnités allant jusqu'à la moitié de son salaire, affirme dimanche la SonntagsZeitung. Mercredi, lors de la publication des résultats annuels de Novartis, le président du conseil d'administration du géant pharmaceutique a annoncé qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat lors de la prochaine assemblée générale, après avoir piloté le groupe pendant 17 ans.

Ses indemnités de départ n'ont pas été dévoilées toutefois, "selon des experts en indemnités, Vasella pourrait encaisser chaque année 50% de son ancien salaire de 13 millions de francs suisses, à titre de dédommagement pour les clauses de non-concurrence", fait valoir l'hebdomadaire suisse alémanique.

Longtemps le patron le mieux payé de Suisse

Ces spéculations autour des indemnités de départ de Daniel Vasella interviennent à peine plus d'un mois avant les votations fédérales du 3 mars, lors desquelles les Suisses devront se prononcer sur l'initiative Minder qui porte sur la limitation dles salaires abusifs.

Celui qui a longtemps été le patron le mieux payé de Suisse avait perçu en 2009 un salaire de 20,5 millions de francs. Alors que les critiques avaient fusé, ses traitements ont été ramenés en 2012 à 13,1 millions de francs.

Ses indemnités de départ pourraient donc jeter un peu plus d'huile sur le feu, alors que les milieux d'affaires tentent de faire basculer l'opinion, qui soutient largement l'initiative, selon les récents sondages. "De telles indemnités de départ sont pénibles", a déclaré au SonntagsZeitung Werner Hug, membre du comité exécutif de l'association patronale Economiesuisse.

afp/ptur

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