Sur le départ, Daniel Vasella pourrait toucher des indemnités allant jusqu'à la moitié de son salaire, affirme dimanche la SonntagsZeitung. Mercredi, lors de la publication des résultats annuels de Novartis, le président du conseil d'administration du géant pharmaceutique a annoncé qu'il ne solliciterait pas de nouveau mandat lors de la prochaine assemblée générale, après avoir piloté le groupe pendant 17 ans.
Ses indemnités de départ n'ont pas été dévoilées toutefois, "selon des experts en indemnités, Vasella pourrait encaisser chaque année 50% de son ancien salaire de 13 millions de francs suisses, à titre de dédommagement pour les clauses de non-concurrence", fait valoir l'hebdomadaire suisse alémanique.
Longtemps le patron le mieux payé de Suisse
Ces spéculations autour des indemnités de départ de Daniel Vasella interviennent à peine plus d'un mois avant les votations fédérales du 3 mars, lors desquelles les Suisses devront se prononcer sur l'initiative Minder qui porte sur la limitation dles salaires abusifs.
Celui qui a longtemps été le patron le mieux payé de Suisse avait perçu en 2009 un salaire de 20,5 millions de francs. Alors que les critiques avaient fusé, ses traitements ont été ramenés en 2012 à 13,1 millions de francs.
Ses indemnités de départ pourraient donc jeter un peu plus d'huile sur le feu, alors que les milieux d'affaires tentent de faire basculer l'opinion, qui soutient largement l'initiative, selon les récents sondages. "De telles indemnités de départ sont pénibles", a déclaré au SonntagsZeitung Werner Hug, membre du comité exécutif de l'association patronale Economiesuisse.
afp/ptur