UBS a bouclé 2012 sur une perte nette de 2,51 milliards de francs, contre un bénéfice net de 4,14 milliards l'année précédente. La perte nette pour le seul 4e trimestre se monte à 1,89 milliard, a annoncé mardi le numéro un bancaire suisse.
Comme prévu la grande banque subit une lourde perte en raison des provisions liées à l'amende infligée dans le scandale du Libor et de frais de restructuration.
Versement d'un dividende
La division banque d'investissement à elle seule affiche une perte avant impôts de 557 millions de francs au 4e trimestre, après une perte de 2,86 milliards au trimestre précédent.
Malgré ces chiffres rouges, UBS recommandera le versement d'un dividende augmenté de 50% à 15 centimes par action.
L'établissement s'attend pour l'année en cours à un exercice toujours difficile, dans un environnement sur lequel continuent à peser les problèmes liés à la dette souveraine en Europe et les questions budgétaires non résolues aux Etats-Unis.
ats/pym
L'action ouvre en baisse et se ressaisit
L'action UBS progressait mardi après la publication par la banque d'une perte nette de 2,51 milliards de francs en 2012, non sans avoir ouvert dans le rouge.
La performance au 4e trimestre dépasse les attentes des analystes, mais les résultats des divisions apparaissent mitigés.
Vers 9h20, à la Bourse suisse, le titre gagnait 0,9% à 15,76 francs, dans un marché (SMI) orienté en hausse de 0,38%. Dans les premiers échanges du matin, il avait pourtant décroché de quelque 3,7% par rapport au cours de clôture de la veille pour valoir 15,05 francs.